.... souvent, la papauté a été sous la domination des portes de l’enfer, les papes n’ont pas été des hommes justes, et cette même fonction est restée la plupart du temps dépourvue de foi, de grâce et de bonnes œuvres, "ce que Dieu n’aurait jamais admis si", dans les paroles du Christ, "ce rocher" désignait cette même papauté
On a inventé que le pape, les évêques, les prêtres, les gens des monastères seraient appelés état ecclésiastique ; les princes, les seigneurs, les artisans et les paysans, état laïque, ce qui est certes une fine subtilité et une belle hypocrisie........ En conséquence, nous sommes absolument tous consacrés prêtres par le baptême, comme le dit saint Pierre (I Pierre, II) : « Vous êtes un sacerdoce royal et une royauté sacerdotale ».
Il est absolument sûr […] que la messe, le sacrement de l’autel, est le testament du Christ qu’en mourant il a laissé à ceux qui restaient pour qu’il soit distribué à ceux qui croient en lui. […] Si telle est la vérité, tu comprends qu’il ne peut s’agir en aucune manière d’une œuvre, ni de quelque chose qui s’y accomplisse, ni que quelqu’un puisse faire preuve d’une autre application à son égard que celle de la seule foi. […] C’est donc une erreur manifeste et impie que d’offrir ou d’appliquer la messe pour les péchés, en qualité de satisfaction, ou en faveur des défunts, ou encore pour tous les besoins possibles, qu’il s’agisse de soi ou des autres.
tel qu’il est aujourd’hui, mais je vois que Paul ordonne que l’évêque soit le mari de sa seule femme (I Timothée 3, 2). Pour cette raison, le mariage d’un diacre, d’un prêtre, d’un évêque ou d’un membre de quelque ordre que ce soit ne peut être annulé, bien que Paul n’ait pas connu ce genre de prêtres et ces ordres que nous avons aujourd’hui. Que périssent donc ces traditions humaines maudites qui n’ont pénétré dans l’Eglise que pour multiplier les dangers, les péchés et les maux ! Le mariage d’un prêtre et de sa femme est donc un mariage véritable et indissoluble, approuvé par les commandements divins. Qu’en est-il si des hommes impies l’interdisent ou l’annulent par leur pure tyrannie ? Soit ! que les hommes le considèrent comme illicite, il n’en est pas moins licite devant Dieu, de qui le commandement, s’il s’oppose aux commandements des hommes, doit être préféré
Aucune œuvre n’est nécessaire au chrétien pour son salut, mais il est libre par rapport à tous les commandements et il fait tout ce qu’il fait dans une entière liberté et gratuité, sans y chercher son intérêt ou son salut, car il est déjà rassasié et sauvé par sa foi et par la grâce de Dieu, et il ne cherche qu’à plaire à Dieu.