je suis bien d'accord par Paxtecum 2023-06-04 10:47:38 |
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Ma sensibilité spirituelle est assez "tradismatique", ainsi je ne rejette aucunement Vatican II et me reconnait totalement dans nos Papes Jean Paul II et Benoît XVI dont les enseignements restent pour moi capitaux.
Sur le sujet qui nous préoccupe, nous pourrions appeler à la rescousse Sainte Thérèse de Lisieux Docteur de l’Église.
N'a t-elle pas dit:
Condamné à mort le 13 juillet 1887, le criminel ne manifeste ni remord ni demande de pardon. Pour Thérèse, il s’agit de l’empêcher à tout prix « de tomber en enfer ». À une époque où le catholicisme est fortement imprégné de la crainte du jugement de Dieu, les armes privilégiées de l’adolescente sont la prière et une confiance chevillée au corps en la miséricorde du Père. Elle demande à sa sœur Céline de faire dire une messe. Thérèse raconte : « Je dis au Bon Dieu que j’étais bien sûre qu'Il pardonnerait au pauvre malheureux Pranzini, que je le croirais même s'il ne se confessait pas et ne donnait aucune marque de repentir, tant j'avais de confiance en la miséricorde infinie de Jésus, mais que je lui demandais seulement "un signe" de repentir pour ma simple consolation... » La prière de Thérèse est exaucée à la lettre ! Le lendemain de l’exécution de Pranzini, la jeune fille apprend dans le journal que le condamné, sans s’être confessé, a soudain saisi le crucifix que lui présentait le prêtre et embrassé « par trois fois ses plaies sacrées » juste avant de mourir guillotiné. Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face n’aura alors de cesse de prier pour le salut des pécheurs et parlera de Pranzini comme de son « premier enfant ». La jeune carmélite restera ancrée dans la miséricorde jusqu’à son dernier souffle. En juillet 1897, alors qu’elle se trouve en pleine nuit de la foi, elle confie à sa sœur Pauline : « Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent ». (Derniers entretiens, 11 juillet 1897)
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