La communication de l'Institut Civitas n'en est pas à une approximation près. Cette exposition reviendrait à "ostraciser" les catholiques. Lesquels (sous sa houlette) auraient collectivement décidé de ne plus se laisser faire. Bigre!

Causes de cet émoi: la "prestation" (avec guilllements suggestifs) de Bilal Hassani par exemple, dans une "église" et peu vous importe qu'elle ait été désaffectée au XVI siècle.

Egalement un concert dont vous décidez un peu rapidement qu'il serait profanatoire , en fonction du titre d'un morceau qui ne devait pas y jouer, et qui contient le mot 'sacer', l'artiste ayant par ailleurs explicité qu'il est tiré de l'oeuvre du philosophe Giorgio Agamben qui l'utilise dans son sens de maudit.

Et maintenant la mairie de Cambrai, dont vous nous dites qu'elle a «autorisé "une atteinte odieuse au respect du sacré" dans la chapelle des Jésuites», la place des guillemets suggérant que les édiles eux-mêmes revendiquent l'odiosité d'une atteinte, dans un lieu qui depuis près d'un siècle n'a plus de chapelle que l'histoire.

L'hyper-sensibilité de Civitas ne s'applique pas à elle-même et l'Institut se permet à l'ocasion des petites taquineries à sa propre morale. Sympathie pour Degrelle par-ci, invitation des Brigandes par-là, Gabriac et autres en candidats.

Entendons-nous bien: tout un tas de choses fort détestables existent, il peut même arriver que vous les dénonciez. Mais votre rapport à la vérité interroge. Civitas me semble surtout chercher à illustrer sa cause.

A chacun son truc. Pour ma part, désolé, mais ça ne prend pas.

Ham wir schon Fasching?

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