Je suis observateur et pourtant je n'avais pas noté ce phénomène d'alliance ou d'entraide entre spermatozoïdes. J'ai écris "La guerre totale", parce que je trouvais que oui, l'idée c'est une grande course, mais elle est si difficile que c'est plus un combat que juste une "course" d'athlétisme.
C’est dans ce sens-là qu’il fallait le comprendre. J’ai bien vu qu’ils ne se faisaient pas de mauvais coups, je me disais qu’ils n’étaient pas assez intelligents pour ça. Donc non, aucun doute chez moi, c’est la course, mais vous voyez, j’ai de la peine à écrire "course", je dois écrire que c’est un combat, et même le plus noble qui soit si on a la notion des nombres : On lutte contre les éléments pour faire quelque chose qui ne se produit qu’une fois sur des… milliards ? Parce que si on comptabilise le groupe qui a participé à la victoire, il y a quand-même plein de groupes qui sont perdus. Soit il n’y a pas d’œuf, soit ils finissent en colle dans un mouchoir. (voilà, typiquement, ça c'est le genre de truc qui me vient pour imager les pertes, mais quelqu'un de respectable écrirait : "Soit il n'y a pas d'oeuf, soit ils finissent ailleurs". C'est soft et gentil, mais c'est flou, tandis qu'avec l'exemple du mouchoir, eh bien le lecteur se rend compte que oui, depuis l'adolescence, il y a un paquet de compétiteurs qui ne compétitent pour rien du tout, ...enfin, restons positif et disons que ça participe à l'entrainement pour le jour J, tous les compétiteurs s'entrainent non, ça devrait passer comme image ?)
Donc sur la production totale de ces êtres vivants, les groupes qui ont eu droit à un vainqueur sont très marginaux, mais là j’apprends qu’en plus, ils sont organisés en alliance et qu’ils poussent pour forcer l’œuf à céder ?
C’est mieux que ce que je l’imaginais, donc lorsque vous dites, cit. : « Qui a dit que tout était mécanique, et digne d'un combat de basse-cour dans la vie humaine ? »
Rien de cela chez moi, même si j’utilise une image guerrière, c’est noble, et Dieu him-self APPROVED la méthode !
Mais le truc des alliances c'est encore mieux, là oui, c'est César qui emmène ses troupes en formation de combat/protection jusqu'au plus près du danger, et lorsqu'il les lâche en milieu hostile, ils savent ce qu'ils ont à faire et oui, bien sûr que même dans le feu de l'action, il y a de l'organisation collective, et à ce stade, César a déjà évalué la victoire comme sûre. Mais si je parle des César, en général je ne compte que Jules, Auguste et Tibère, trois très grands stratèges. Ensuite ça a dégénéré. (petite digression pour montrer le style des prochaines chroniques sans spermatozoïdes) De ces trois là, on comprend bien que Dieu a eu besoin d'eux pour son Plan divin. Jules l'ambitieux qui fracasse la barbarie, l'ancien monde, Auguste le Grand, le seul type assez organisé pour bâtir durablement un empire pareil et régner sur seulement 60 millions d'habitants (c'est la population de l'Italie actuelle), mais à son époque, c'était une population disséminées sur un empire aussi vaste qu'un monde, donc Dieu avait besoin d'Auguste pour organiser ça et l'organiser suffisamment bien pour recenser toute la terre, car les prophètes avaient vu juste, le Messie naîtra à Bethléem. Et Marie et Joseph sont au courant des écritures saintes, ils savent que le Messie est chez eux, là, dans le ventre, et ils restent tranquille à Nazareth à faire de la charpente et de la broderie ?
Non non non, c'était pas prévu comme ça du tout !
Bon, imaginons que vous êtes Dieu et que vous voyez ça, vous vous dites quoi ?
Eh bien moi si je suis Dieu je me dis : Ils ont l'air bien décontractes avec le fiston par rapport à ce qu'ont annoncé mes prophètes, je vais les bouger de là !
Plusieurs alternatives s'offrent à Dieu, mais moi je pense qu'Il ne va pas prendre le risque de leur envoyer une brochure pour un pèlerinage à Bethléem tout frais payés, parce qu'en connaissant les écritures saintes, ... enfin je veux dire... ils attendent quoi pour se bouger de là volontairement pour aller accoucher à Bethléem ? Là on sent qu'ils ne prennent pas l'affaire assez au sérieux après plusieurs interventions, aussi bien auprès de la jeune Marie que de Joseph, alors si ça se trouve, même avec une brochure d'invitation, ils risquent encore de repousser la date pour après l'accouchement, parce que, est-il bien raisonnable de partir en pèlerinage quand on est sur le point d'accoucher ? - Non.
Dieu aime bien parler par la bouche de gens simples, c'est plus facile à faire passer (les apôtres étaient simples, entiers), tandis qu'avec les intellectuels, ils se posent beaucoup de questions et c'est plus difficile à formuler clairement, et chez les puissants, si ce n'est pas tellement facile de les bouger, c'est facile de leur souffler une idée qui va dans leur intérêt, là ils écoutent, même s'il ne peut pas parler facilement à travers eux.
Donc Dieu dispose de ce genre de moyens, Il connaît Auguste sur le bout des doigts, et Il sait qu'il peut utiliser un type pareil, juste lui souffler une bonne idée dans la tête : Un recensement, voilà qui intéresse le bonhomme, et là ça donne : "En ce temps-là parût un décret de l'empereur Cesar Auguste ordonnant le recensement de toute la terre", Parole de Dieu, Amen, plus personne ne discute et ils y vont, à Bethléem, bon gré mal gré !
C'est mieux d'ordonner que de proposer un pèlerinage, ça fait plus Divin : L'affaire est importante, il s'agit de Mon Fils, Je ne prends pas de risques sur ce coup, on y va par décret et ordonnance, formel mais net !
Et tout se passe bien. Ensuite, Tibère était un grand général, devenu empereur sur le tard, et il semblerait avoir été guéri après que Sainte Véronique lui ai montré le voile de la Sainte Face, il a fait exiler Ponce Pilate sur Patmos, l'île où ils déportaient les nuisibles. Ponce Pilate n'est pas à proprement parler un personnage intéressant, il n'a pas de relief, il est corrompu et pusillanime, alors avec Jésus il tergiverse, il n'arrive pas à décider, il a peur, et il voit que Jésus sait des choses que personne ne peut savoir :
- Qui est-tu ?
- La Vérité
- Qu'es-ce la vérité ?
... la bible s'arrête là, elle ne peut pas aller plus loin, car la Vérité, Jésus la lui dit, et c'est la vérité de Ponce Pilate, il lui dit exactement qui il est, c'est plus qu'une confession à l'envers, il lui dit précisément qui il est dans la Vérité. A partir de là, Ponce est terrifié et il ne peut pas décider. Il est rassuré que Jésus lui dise qu'il sera jugé équitablement, alors il préfère laisser décider au peuple. Mais même si ce n'est pas un personnage très intéressant, il a une destinée exceptionnelle, car des milliards de gens ont prononcé son nom dans le crédo tout au long des siècles, c'est un des très rares personnages dont on se souvient du nom quasiment chaque jour si on prie le crédo, alors ma curiosité ne porte pas sur le personnage, mais sur sa destinée, je suis curieux, et à chaque fois que je prononce : - "Crucifié sous Ponce Pilate", j'ai une petite pensée pour Ponce en sachant que quel que soit sa position actuelle (paradis/purgatoire/enfer), il entend son nom résonner chaque jour dans des millions de prières, et ça, je suis sûr qu'il l'entend, parce que ça sonne très fort temporellement et spirituellement. Prêtez attention : "Crucifié sous Ponce Pilate", c'est d'une clarté totale : On parle de Dieu, sa mise à mort, de quelle manière, et sous la responsabilité de qui, en si peu de mots, ça sonne à travers tout le cosmos et les royaumes des Puissances.
Ensuite c'est parti un peu en vrille au niveau des empereurs.
(voilà, fin de la dégression, c'était juste une exemple pour le style dans les chroniques futures, je raconte une histoire, je ne fais pas de théologie)
Dans une réaction plus bas, vous dites : "Merci Sieur Davidoff de ne pas être prude, coincé comme un cathare !"
Ah mais je suis prude, mais en général je suis cru. Les choses me viennent telles qu'elles sont, tout est très clair, et ensuite je peux broder un peu, mais c'est des styles d’écritures, et le style primaire c'est vraiment celui que je préfère (celui que j'utilise ici). Mais je peux écrire sérieusement si j’écris une commande (biographie). Si j’écris un roman et que j’invente un monde, il faut qu’il soit crédible, donc imagination pure et style plus littéraire, il faut que ce soit agréable à lire pour se plonger dans l’histoire. Pour les scenarii de théâtre c’est encore un autre style, il faut que ce soit rapide, sympa, divertissant, et à l'intérieur de l'histoire, je me donne toujours de la peine pour placer 2 ou 3 répliques surprises dans la pièce. Il faut en quelque sorte que celui qui écoute soit étonné, n’en croit pas ses oreilles, mette ça dans le sens de la pièce, et là il se dit : « Non, c’est pas possible, et il éclate de rire ». Je sais où je place ces phrases étonnantes, et étonnante est le mot exact, parce que personne ne peux imaginer une réplique pareille, mais elle fait sens dans le scénario. Bien sûr, il faut l'histoire, les revers, les situations cocasses, il faut que le public ait du plaisir, mais aussi les acteurs, je pense souvent aux acteurs lorsque j’écris. Ensuite, lorsqu’ils jouent, je vais voir 3 fois en général, la première fois pour voir ce que ça donne, mais toujours attentif au public, et ensuite je reste en bas premier rang tout en latéral au fond des marches, à certains moments je me lève pour aller droit devant dans le coin, là ou personne ne regarde, et là je ne vois que le public et plus la scène. Mais je vois si les acteurs sont dans le personnage ou pas, et la différence est énorme, car le public le sens. Certains soir c’est magnifique, et d’autres soirs c’est juste sympa.
Alors après la pièce, lorsque j'ai pris le temps d'observer les choses durant le spectacle dans la salle et qu’ensuite, dans la loge, un acteur sort une phrase du style : « Le public a été capricieux ce soir ».
- Non, le public était sympa mais vous avez été mauvais !
J’ai vu, donc je le dis, et en général le metteur en scène confirme avec plus d’explications ou de diplomatie, les fioritures.
Je n’aime pas les fioritures et explications, ce qui m’intéresse, c’est l’observation des gens, et lorsque je sais qu’une phrase étonnante va arriver, peu importe si les acteurs sont dans leurs baskets ou pas, là oui, je me lève un peu avant, tranquillement, pour ne pas déranger et je regarde les réactions que la phrase va provoquer. L’acteur parle, il dit la phrase incongrue, et là il y a comme un bug/compris/éclat de rire. C’est très rapide, mais il y a toujours ce moment où le spectateur tilte, il croit avoir mal entendu parce que c’est trop incongru (mimiques faciales, genre froncement de sourcil, surprise, incompréhension), mais direct il se rend compte que ça colle avec la phrase suivante (qui fait une « chute »), et là l’acteur sait que normalement, il ne faut pas enchaîner trop vite, parce que le public a besoin de se rendre compte et rigoler un coup.
Bref, je ne sais pas pourquoi je parle boulot ? Ah, pour les différents styles ? Oui, donc ici sur le forum catholique, je sais bien que ce n’est pas un site pour adultes (18 ans), mais bon, j’imagine que la plupart des contributeurs ont 18 ans, et si vraiment il y en a de plus jeunes… eh bien je m’en remet à XA pour supprimer ou mettre une notice : « Certains propos peuvent heurter les jeunes personnes, ce programme est destiné à un public averti ».
Mais je vais faire un prochain sujet important qui devrait plaire et expliquer certains phénomènes, parce que je dois tout de même expliquer un truc, mais je veux le faire de belle manière, qui mérite un sujet. Sinon, que ce soit sur ces chroniques ou ailleurs, je ne vais jamais pousser au mal, je ne le fais jamais, mais il y a le style qui peut ne pas plaire, effectivement, je pourrais changer de style, ...sans doute que pour quelque chose qui serait voué à être publié, je ferai ces efforts supplémentaires, mais ici sur internet, ... c'est virtuel, du vent, alors je me demande si c'est bien nécessaire ?