Il ne faut pas surinterpréter les expressions "Église conciliaire" ou "Église de Vatican II" qui ne signifient pas forcément qu'on envisage une nouvelle Église ontologiquement différente de l'Église catholique. Quand un historien parle d'"Église tridentine", il pose simplement un repère chronologique. Pourquoi en serait-il autrement de l'expression précédente ?
Voyez par exemple la 1ère ligne de la 2ème page de cette étude sur la formation du clergé dans le diocèse de Boulogne-sur-Mer au XVIIIe siècle : "L’Église tridentine voulait faire de ses clercs des literati."
On pourrait multiplier les exemples : le Père Calmel, une des figures du traditionalisme français du début des années 70, a écrit dans son ouvrage Théologie de l'Histoire, préfacé par Mgr Lefebvre : "la Bête de la terre déploie toutes sortes de ruses et exerce mille pressions pour nous amener à penser que tout serait en transformation et en devenir ; que, par exemple, c'en serait fini de l'Église du Concile de Trente et de son enseignement...". Est-ce à dire qu'il existerait une "Église de Trente", différente de celle de Nicée ?
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