Le Progrès de Lyon publie précisément ce jour un article avec ce titre : "Et si la « célébrante de vie » remplaçait Monsieur le Curé", sans point d'interrogation sur le web.

Si le célébrant a toujours existé notamment autour des rites religieux, le métier de célébrant de vie est né en Australie à la fin des années 1960. Après son essor aux États-Unis, il arrive peu à peu en Europe occidentale. On compte environ 3 000 célébrants de vie dans le monde. Une certification européenne a été mise en place en 2001. A 40 ans, Anne Lacalmette nous explique le fondement et le contenu de ce nouveau métier qui renvoie à des pratiques du rituel présent dans l’histoire humaine depuis la nuit de temps.

Par De notre correspondant Georges EPOQUE


« Je suis très touchée par le sujet de la mort qui est tabou. J’aimerais contribuer aux « funérailles autrement » et remettre ce sujet au cœur de notre société en réenchantant la mort ». © Photo Progrès /AL

Comment est née l’envie de cette nouvelle activité ?
Educatrice spécialisée à la base, dans l’accompagnement de personnes avec autisme, j’ai eu envie, au bout de 14 années, de passer à autre chose. Ayant toujours eu une attirance pour les cérémonies, notamment funéraires, et connaissant par ailleurs une officiante de cérémonie civile, spécialisée dans ce domaine, lorsqu’elle m’a annoncé il y a 6 ans, qu’elle cherchait quelqu’un pour la seconder, face à une demande croissante, ça a fait tilt. Cela fait plusieurs années que ça me trottait vraiment dans la tête. Après le confinement, j’ai eu l’opportunité de suivre une formation Célébrant de Vie® en France sur l’accompagnement de tous les passages pour créer une cérémonie personnalisée. Cela donne lieu à une certification et à une inscription dans un registre professionnel national.

Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !