Entretien magnifique de KTO, comme souvent, de ce prêtre centenaire, prêtre heureux depuis 75 ans.
Le Père n'a pas l'âge de mentir. Il est en civil et il est fort respectable.
Il a raison, sans appuyer, de rappeler qu'avant le concile et même un peu encore après, les enfants malades mentaux étaient interdits par le sacro-saint droit canon et la pastorale de faire leur communion, d'être confirmé et d'être évidemment religieux. On y inclut aussi ceux qu'on appelle désormais trisomique. Charles de Gaulle et sa femme pensaient, comme beaucoup, que l'handicap de leur fille (qu'ils n'ont jamais abandonnée) était le fruit d'une déviance de leur part, d'une maladie sexuelle, d'une punition divine (heureusement que les positions ecclésiales bougent quand il le faut...). Il serait heureux que ce genre de théologie soit abandonnée partout.
Sur le FC, j'espère ne pas trouver des personnes qui trouveraient encore normal qu'on refuse la première communion et même de participer à la messe à des enfants qui crient, qui hurlent, qui se tapent la tête...
Et ce prêtre s'est penché sur ces enfants et a connu les pauvres des quartiers malheureux, les enfants maltraités par leurs parents. Lisez "Les saints iront en enfer" de Cesbron qu'ici Luc Perrin nous a conseillé.
Il n'a pas vu la misère physique et morale par les livres et des listes d'anathèmes : les malades du sida, les prostituées, les trans...
Il y a aussi le mouvement Foi et lumière, qui n'a pas pour but de s'intéresser aux synodes...
Je vais acheter ce livre. Merci très cher Père. Quelle diction à cent ans ! Cette façon de fermer les yeux pour parler me rappelle quelques défunts amis prêtres et religieux.
clic
Je reviendrai sur le livre acheté cet été à Lisieux sur une défunte Petite Soeur de l'Agneau (près de Fontgombault). J'avais déjà cité un très beau documentaire de kto sur cette congrégation. Cela rejoint ce prêtre et c'est la première fois que des handicapées furent autorisées à faire des voeux grâce aux archevêques de Tours et de Bourges, qui ont fait le siège de Jean-Paul II puis de Benoît XVI.
Livre magnifique et qui dit à peu près tout.
Ces enfants n'ont pas besoin qu'on leur fasse apprendre Trente et des batteries d'interdits.
Dom Forgeot disait qu'il a beaucoup appris de ces religieux, bien plus que des théologiens même de son "bord".
Il a connu à la fin de sa vie le P. Bouyer sénile, dans la maison où il vit (enterré au cimetière de St-Wandrille comme on peut la voir...).
Merci à l'ami (tradi et sédévac !) qui m'a parlé de cette émission.
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