Si vous alliez sur le compte tweeter du journaliste romain, vous verriez qu'il parle aussi de ce poète pour prof du secondaire, même catholique, alors que le bonhomme est agnostique.
Il suffit de faire dérouler d'un ou deux messages par rapport à celui qui s'intéresse au cardinal.

Toute personne qui relaie donc des histoires non jugées par la république ou par l'Eglise (celle-ci étant championne pour prendre son temps et enterrer les choses), est donc, à vous relire, un diffamateur. Un peu facile.
Votre poète va très bien avec les goûts des lecteurs de La Croix et de La Vie !

Imaginez que lorsque je cite ici des personnes, il arrive que des contributeurs m'écrivent personnellement pour me dire de ne plus louer tel ou tel, en raison des dossiers. Je me contente donc de les croire en raison de leurs qualités et de ne plus insister.

Votre écrivaillon était champion pour proposer des choses indécentes à des étudiantes dijonnaises. J'ai eu un témoignage très direct. Ce n'est pas interdit par la loi, mais les saints de vitrail... Quand Vannier a été enterré, j'ai dit, à peine enterré, qu'il ne méritait pas la présence d'évêques et de clercs. Un enterrement discret, portes fermées était ce qu'on aurait dû lui donner. Un simple laïc en saurait-il plus qu'un archevêque ?

Quand tel évêque mourra, on dira qu'il a été bon, qu'il a fait venir des religieuses (or ce fut le travail de son vicaire général), qu'il présida une commission liturgique (alors qu'il n'y connaissait rien).
On se gardera bien de dire qu'il a refusé les chanoines de l'opus mariae en se pliant devant ses conseils, qu'il a viré prêtres, pensionnaires laïcs de plus de 90 ans parfois et salariés une semaine avant la trêve hivernale.
Les notices élogieuses sont une plaie dans la bien-pensance catholique.
Autant ne rien dire quand quelqu'un meurt, et penser qu'il est d'abord pécheur.
Le plus mot prononcé aux obsèques d'un jeune curé suicidé d'Orléans fut celui de ses amis, à la fin : son crime (de mémoire) avait été d'aimer les enfants.
L'homélie épiscopale avait été affligeante, sans aucun mea culpa honnête. La preuve fut faite en comptant le nombre de clercs qui attendirent le départ des fourgons et qui allèrent jusqu'au cimetière éloigné en pleine nuit. La famille aurait d'ailleurs préféré ne pas voir l'évêque dès la cérémonie. Sur le parvis où j'étais avec mon aînée (je ne connaissais pas ce prêtre), je voyais près de moi un prêtre tradi qui récitait son chapelet en attendant. D'autres bavassaient à la sacristie avec la mitre ou se dépêchaient d'aller je ne sais où (le cercueil attendait dans le camion).

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