St Grégoire le Thaumaturge, évêque et confesseur
Lettre de Saint Grégoire le Thaumaturge
Prière de Saint Grégoire le Thaumaturge « Ô très Sainte Vierge, en vous Dieu a pris chair » :
« Ô très Sainte Vierge, votre louange surpasse toute louange, car en vous Dieu a pris chair et Il est né homme. Toute la nature, dans les cieux, sur la terre ou au fond des enfers, vous rend son légitime hommage. Du faîte de votre royaume spirituel, vous resplendissez des pleins feux de votre lumière. Là, le Père incréé est glorifié, dont la puissance vous a couverte de son ombre : le Fils est adoré, que vous avez engendré dans la chair ; le Saint-Esprit est célébré, qui, en votre sein, a préparé la naissance du grand Roi. Par vous, ô comblée de grâce, la Trinité sainte et consubstantielle se manifeste dans le monde. Daignez avec vous nous faire participer à votre grâce parfaite, en Jésus-Christ notre Seigneur, avec qui gloire soit au Père et au Saint-Esprit, aujourd'hui et toujours, dans les siècles des siècles. Amen. »
Source : site-catholique.fr
D'autres prières de Saint Grégoire le Thaumaturge
Jésus Christ se manifeste à nous, se mettant à notre portée
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur… Il a porté secours à Israël son enfant (Lc 1, 54 grec), se souvenant de sa
Miséricorde et de l’alliance qu’il avait établie avec Abraham et sa descendance pour l’éternité ». Voyez-vous comment la Vierge surpasse la perfection du patriarche et confirme
l’alliance que Dieu a établie avec Abraham, lorsqu’il lui dit : « Telle sera l’alliance entre moi et toi » ? (Gn 17, 11)… C’est le chant de cette prophétie que la sainte Mère de Dieu adresse à Dieu lorsqu’elle dit : « Mon âme exalte le Seigneur…, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses, saint est son nom. En me rendant la mère de Dieu, il
préserve ma virginité. En mon sein se récapitule, pour y être sanctifiée, la plénitude de toutes les générations. Car il a béni tous les âges, hommes, femmes, jeunes gens, enfants,
vieillards »…
« Il a renversé les puissants de leur trône et a élevé les humbles »… Les humbles, les peuples païens, qui étaient affamés de justice (Mt 5, 6), ont été exaltés. En faisant paraître
leur humilité et leur faim de Dieu, et en sollicitant la parole de Dieu comme la Cananéenne demande les miettes (Mt 15,27), ils ont été rassasiés des richesses que recèlent les mystères divins. Car tout le lot des faveurs divines, Jésus Christ notre Dieu, le fils de la Vierge, l’a distribué aux païens. « Il a relevé Israël son enfant », non un quelconque Israël,
mais son enfant, dont il honore la haute naissance. Voilà pourquoi la Mère de Dieu appelle ce peuple son enfant et son héritier. Dieu trouvant ce peuple épuisé par la lettre, exténué
par la Loi, l’appelle à sa grâce. En donnant ce nom à Israël, il le relève, « se souvenant de sa Miséricorde, ainsi qu’il l’avait promis à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa
descendance pour l’éternité ». Ces quelques paroles résument tout le mystère de notre salut. Voulant sauver l’humanité et sceller l’alliance établie avec nos pères, Jésus Christ
alors « inclina les cieux et descendit » (Ps 17, 10). Et ainsi il se manifeste à nous, se mettant à notre portée, afin que nous puissions le voir, le toucher et l’entendre parler.
Homélie attribuée à tort à saint Grégoire de Néocésarée (dit « le Thaumaturge »).
Source : Homélie grecque du IVème siècle, n°2, PG 10, 1156.
Ecrits de Saint Grégoire le Thaumaturge