on voit que ce prêtre très parisien au mauvais sens du terme, est à côté de la plaque. Je ne suis pas du tout certain que les Bernardins soient un lieu particulièrement recommandable au vu de ce qui s'y passe.

La Croix

Ce texte est aussi lunaire que la remarque de Mgr de Reims à Lourdes au sujet des jeunes tradis (distingués de laïcs dans son énumération, pour je ne sais quelle raison d'ailleurs), à qui il faut expliquer qu'ils sont de gros débiles... Mgr peut-il nous dire s'il croise beaucoup de jeunes couples pratiquants à Reims et dans les Ardennes ? Combien de séminaristes à Reims depuis quarante ans ? Mes amis, bardés de diplômes et pas du tout tradis, qui l'écoutaient prêcher à St-Louis ne comprenaient pas toujours tout. On peut être théologien sans être pasteur. On va nous dire que TC est victime d'une erreur de communication ! Mgr parle de "l'affaire Santier", ce qui ne manque pas de sel. Chacun se souvient de son intervention à Ste-Thérèse de Lourdes, debout, micro à la main, posture malaisée, derrière des cagettes en arc roman pour faire "pauvre", avant une queue-leu-leu et une gestuelle que la quasi-totalité des évêques a accepté de faire.

L'antisémitisme, qui à l'exception de quelques agités et torchons sédévacantistes, est musulman, consubstantiellement.

J'ai entendu quelques minutes en direct ce matin des musulmans faire de jolis discours devant le pape au Bahrein... Ils demandaient aux musulmans d'Occident d'apprendre à celui-ci les beautés et les lumières du coran.

L'abbé dit que l'antisémitisme est la faute de l'Etat ! Les Juifs Français ont fui des milliers d'écoles publiques, les banlieues et pour beaucoup se réfugient en Israël où ils s'estiment plus en sécurité qu'en France. Les attentats sur des enfants toulousains juifs, à bout portant, ont été très vite oubliés.

Ce n'est pas aux professeurs de faire un cours de propagande supplémentaire, comme on ne fait déjà que trop. Pour expliquer l'islam au Moyen Âge, les manuels du collège présent les piliers de la foi, une jolie mosquée, les méchantes croisades qui viennent prendre Jérusalem à leurs possesseurs légitimes, et basta. Et au lycée, jihad et croisade sont mis sur le même plan !

C'est peut-être à l'UNESCO de lutter contre l'antisémitisme dans des dizaines de pays ?

L'abbé sera bientôt évêque, à n'en pas douter.
La légende de la photo de votre article ne colle pas avec ses responsabilités actuelles.

Le ratio rassurant prêtres/croyants péché chez Tincq était aussi celui de Lustiger (le premier fut un temps proche du second, et même son biographe plutôt honnête). Des prêtres ont pu tenir ce propos à ma table... Gérons la fonte des glaces ! Et ronronnons avec les derniers pratiquants (formés avant le concile), déléguons les obsèques à des laïcs...

Quand il n'y aura plus qu'une famille avec enfants pratiquante par bourg (c'est le cas du mien pour 1900 hab. ...), on n'aura effectivement plus besoin que de deux prêtres par département, et de trois évêques pour la France.

La Croix aurait pu faire son mea culpa au sujet de l'antisémitisme au temps de l'affaire Dreyfus, puisque la repentance sur le dos des générations passées est à la mode en certains milieux catholiques. Comme il y eut et il y a un antisémitisme d'extrême gauche et de gauche. Au début du procès Dreyfus, Jaurès n'avait rien à faire du capitaine, et combien de députés radicaux !

Nemo : saviez-vous qu'un célèbre séminaire gallican a brûlé tous ses ornements d'avant le concile ? Dans les actes du colloque de ses 150 ans, cela n'avait pas fait l'objet de la moindre incise et comme vous l'imaginez, les témoins de cet autodafé à l'envers se font discrets, sans laisser de traces écrites. L'amnésie chez les catholiques est systémique, pour le coup. Ce saccage continue en certaines cathédrales françaises, au nom dudit concile, comme je l'avais constaté aussi au couvent dominicain de Dijon.
Et gare au jeune prêtre qui voudrait remettre dans les chapiers vides les vêtements entassés depuis des décennies dans les combles, sous les fientes et la saleté. On lui tombe dessus en quelques heures, car le soviet veille au grain.
Pendant ce temps, les mêmes diocèses feront des expos d'art sacré pour les profs de gauche post-catholiques le dimanche. Le salut n'est à trouver que du côté de l'Etat. Mgr de Germiny avait convenu que son pseudo-musée diocésain d'art sacré était objectivement un lieu de recel, puisque des quantités énormes d'objets (reliquaires compris) avaient été centralisés à Blois sans autorisation des communes et sans un inventaire précis. L'Etat dut a posteriori faire un inventaire, à ses frais, pour constater qu'une majorité des objets et des tissus était désormais sans provenance avérée. Si les catholiques étaient des gens sérieux du point de vue patrimonial et s'ils se sentaient héritiers des générations passées, cela se saurait.

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