C'est lui qui devrait diriger le collège de Bernardins qui ronronne et occupe les vieilles dames abonnées du Figaro les après-midis dans la pénombre...

C'est bien la peine d'avoir fait venir Benoît XVI (j'étais devant avec un bébé sur les épaules...) devant toute la gauche caviar et les politicards de la démocrassouille pour aboutir à... rien qui ne rayonne.

L'abbé a le doctorat en philosophie, l'entregent et la culture pour ce faire.

Mais la soutane, mais Maurras, mais Ecône, mais mais... mêh mêh !!!
Et puis l'IBP n'est pas vraiment catholique au sens parisien du terme, tandis que l'Institut Catholique de Paris nous écrase par l'aura de ses professeurs et professeuses, le recrutement international hors d'Afrique noire, les colloques dans lesquelles on se pousse... Qui est capable de citer le nom du recteur ? Depuis Poupard, c'est l'enfouissement.

Le système-Eglise, d'hier et d'aujourd'hui, n'aime pas les personnes indépendantes et libres, sauf quand elles sont exclaustrées et vivent comme des chiffonniers. Il lui en a coûté aussi à Ecône, comme il l'a dit à PM Coûteaux.
Je regrette aussi le temps de l'abbé Mugnier, du chanoine Kir (tout vulgaire et mythomane qu'il était parfois...)... Aujourd'hui on a La Morandais. Il n'y a plus d'ecclésiastiques médiatiques, et plus aucune plume digne de ce nom. Qui à La Croix aurait la carrure d'un P. Wenger ?

Imaginez l'abbé de Tanouarn pendant cinq ans directeur de La Croix ! Avec Charlotte d'Ornellas pour remplacer une dame vieillissante sur les plateaux qui vient d'être élue président des semaines sociales de France (pourquoi ne pas rétablir la vérité en parlant de semaines socialistes de France ? qui s'intéresse encore à ce truc chez les moins de 70 ans ?). L'archevêque de Rennes n'en demeurerait pas moins un illustre inconnu (c'en est affolant, et j'imagine que Sa Grandeur n'en est même pas piquée, Elle gère, Elle gère...).
Cet ancien grand titre est occupé par des gens indignes du catholicisme, il serait temps d'occuper les lieux les jeunes !

Admirez le titre, qui n'est pas mieux que celui d'un converti au franciscanisme... Poenitentiam agite !
Benoît XVI devait être un pape pour personne. Ou un pape pour les seuls catholiques...

Pour la réédition de cette biographie qui doit attirer un public dans les maisons de retraite, je suggère "Un pape pour notre mère la Terre" et de ne pas trop forcer sur photoshop.

L'abbé de Tanouarn dit quelque chose de très beau : j'ai essayé d'aimer ce pape.
Pour une fois qu'on n'a pas droit à la plus belle langue de buis ecclésiastique... tout en respectant la fonction et l'urbanité.

Il se trouve des prêtres dans le NOM qui citent davantage Benoît XVI que François, ce qui m'amuse bien. Certains veulent mettre être dans l'herméneutique de continuité, je crains que ce ne soit aussi la ligne de Famille chrétienne ou de cette tendance conciliaire classique bourgeois. Ou alors ils citent François à partir de passages tellement calibrés qu'on transpire à l'idée d'entendre la phrase coupée qui précédait le passage...



Et ce titre aussi mauvais que ridicule, la couverture ridicule en sus, comme si le Sacré Collège était peuplé de cardinaux apeurés par le pape... Mais le rouge apostolique inventé en 1244 fait vendre.

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