Ce diacre britannique rend Benoît XVI responsable de l'encouragement au péché et à l'hérésie qui a suivi sa démission. Mais le Pape n'est pas Dieu, il ne pouvait pas prévoir les conséquences de cette démission. De plus en plus, j'ai l'impression que le dogme de l'infaillibilité pontificale, qui concerne pourtant un domaine restreint, a été interprété de manière idolâtrique, ce qui fait croire que chaque décision pontificale soit bonne. En fait, avec cette démission, on s'aperçoit que le Pape peut prendre parfois de mauvaises décisions, tout comme il peut faire de mauvaises nominations. De même, Jean-Paul II, tout saint qu'il était, s'est complètement trompé sur le fondateur des Légionnaires du Christ.

Depuis cette démission regrettable (à vue humaine), les ennemis de Dieu se sont dévoilés dans l'Eglise, alors qu'ils cachaient leur jeu, auparavant, mais qu'ils agissaient, sans coup de clairon, pour la perdition des âmes.

Donc, comparer Benoît XVI à Luther, qui disait : "Pèche fortement, crois plus fortement", c'est vraiment abusif.

Relisons plutôt le paragraphe 675 du Catéchisme de l'Eglise Catholique

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