Je trouve que ça sent le règlement de comptes cette affaire-là. Le cardinal Ouellet était très mal vu de la frange la plus progressiste du Québec, notamment pour ses recommandations sur la reprise de la confession individuelle, remplacée en bien des endroits par l'absolution collective systématique, et sur sa condamnation claire de l'avortement. S'il n'avait pas été nommé à Rome, ses ennemis voulaient absolument le faire tomber et cherchaient déjà à le salir de toutes les façons.
L'avocat qui défend la prétendue victime du cardinal est un habitué de ce genre de cause. Il s'imagine que l'Église catholique est encore riche et cherche par tous les moyens à faire de l'argent sur son dos en moussant des "scandales" lourdement médiatisés. Parler d'agression sexuelle quand il s'agit d'une bise (quand elle dit qu'il l'a embrassée deux fois la même semaine, il ne s'agit pas de ce qu'on appelle ici un "french kiss" : c'est la petite bise que les Français font deux ou trois fois à chaque fois qu'ils se voient) et d'un massage d'épaules me parait un abus de langage. Des gestes et une attitude inappropriés, sans doute, une personnalité un peu "mononcle" avec les jeunes femmes selon l'expression québécoise, comme une bonne proportion d'hommes peuvent l'être à leurs heures. À ce compte-là, j'ai subi plusieurs agressions sexuelles dans ma vie et certainement la grande majorité des femmes.
C'est sans doute pour cette raison que Rome a clos le dossier de son côté.
Union de prières,
Balbula

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