Bonjour Chicoutimi,
Je dirais qu'aujourd'hui il y a plus d'occultation, depuis l'intérieur de l'Eglise catholique, que de persécution, par tel Etat occidental, des vérités qui dérangent, à commencer par l'occultation des distinctions, philosophico-théologiques, entre la vérité et les erreurs, notamment en matière religieuse.
Ainsi, les papes du Concile et de l'après-Concile n'ont pas fonctionné avant tout à la crainte de persécutions ou de représailles, en provenance de telle autorité étatique ou institution politique, mais ont fonctionné avant tout à l'adhésion à toute une conception de la religion et des religions, ce qui les a amenés à ne presque plus jamais distinguer, ne serait qu'implicitement, ou d'une manière subliminale, entre la religion chrétienne, en tant que révélée, et les religions non chrétiennes, en tant qu'erronées.
La situation actuelle, qui a commencé à se dessiner dès le milieu de l'entre-deux-guerres, semble donc bien plus malsaine ou perverse que si les clercs d'aujourd'hui manquaient de courage et de franchise, face à la nécessité de continuer à distinguer entre la vérité et les erreurs, par exemple en matière religieuse, en raison de risques de persécutions, ou de persécutions effectives, en provenance des États d'Amérique ou d'Europe.
Bonne journée.
Scrutator.
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