et je sais que cela vous fera plaisir.

Julien Green ne se réduit pas à ses écrits de jeunesse (qu'il aurait dû brûler...).
Il est même enterré dans une église avec son fils adoptif, sic, par ce qu'on le lui refusa en France.

Il est un témoin privilégié des transformations liturgiques d'après concile en France.
Comme quoi...

Quand je suis dans la Sixtine ou quand je lis Green, je ne me dis pas (ce qui me différencie de vous) : "ah ! encore un homosexuel ! détournons-nous d'eux !"

Vaut-il mieux être célibataire homosexuel ou tromper sa femme avec d'autres quand on est traditionnaliste ?
Je laisse cela au parti jésuite et aux casuistes.
Le duc de Bourbon avait aussi ses travers, comme la mère de Louis-Philippe. Et tant et tant ! Je suis certain qu'ils ont eu des obsèques dignes de leur rang avec toutes les bénédictions possibles.

On voit peu d'écrivains français comme Green recevoir autant de clercs et même de séminaristes (ce qui me paraît peu prudent) dans son appartement.

Graham Greene a écrit comme personne au XXe s. de magnifiques romans sur la grâce divine et s'est converti au catholicisme. Il avait les mêmes moeurs qu'un Louis XVIII (sauf dans ses derniers jours) et un Charles X (sauf dans ses quelques dernières années). Si ce dernier avait été notamment moins bigot et manipulé par la Congrégation, il aurait peut-être fini autrement. Il pensait quelques jours avant les journées de juillet que le prince de Polignac voyait la Vierge pour soutenir sa funeste politique ! Mon dieu...

Des tradis et/dont moi aimons beaucoup les écrits de Bruck, mais j'espère que nous ne sommes pas dupes de sa lenteur à devenir résistant, de sa vie personnelle, de sa manière d'avoir foulé au pied sa profession, de son lieu de sépulture. Il a écrit des choses très sévères contre la nouvelle messe qui peuvent nous arrange, mais disons qu'il y a à boire et à manger. Les Riobé ne sont pas que d'un côté de la rive.
A bien choisir, les vieux amis Dominicains restés fidèles à leur profession et qui ne critiquaient pas le concile (sans parfois adhérer à tout...), valent peut-être mieux que Bruck.
Isorni a écrit des passages sur son rôle à la Libération de Paris avec le cardinal (je n'arrive pas à me faire une idée exacte en croisant les points de vue).
Quand Bruck mettait son habit pour faire plaisir à Pivot, c'était un peu gonflé.
Mais je recommande ses mémoires en deux volumes, les titres sont magnifiques. Sa vie est très intéressante et montre que nous sommes peu de chose, moi le premier.

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