sacerdotales et religieuses, évidemment.

Je me moque de la chute de vocations épiscopales ou baptismales.

Rediffusion à 21 h et disponible en "replay".

Merci Vincent Bolloré !

Sur ce plateau, il n'y aura pas des filandreux et des crypto-progressistes comme on en verrait sur le Jour du Seigneur ou dans les colonnes de La Croix.

Il y a un écart tel entre ce qu'est le prêtre au sein de l'Eglise, que cela ne peut pas avoir des conséquences sur la doctrine, la liturgie, l'ecclésiologie, ... On le sait. Il serait bon que les conciliaires "classiques" l'ouvrent un peu plus au lieu d'en appeler toujours à la patience et l'obéissance.

Les prêtres voulus par Jean-Paul II et Benoît XVI n'ont rien à voir avec ceux que François attend. Et il pourra toujours attendre, à moins de faire des expérimentations. Il s'est fait avoir par le coup du cardinal Sarah (lequel a fait semblant de ne pas vouloir faire un coup...).

Dans des synodes, des passages disent que l'Eglise n'appelle pas assez (j'ai pourtant entendu le modérateur général des St-Martin appeler à la fin de la messe d'ordination...), pour embrayer aussitôt sur la nécessite des appels par les "communautés de base" ! Les chrétiens ont le droit d'appeler au sacerdoce des diacres permanents et des femmes. C'est écrit noir sur blanc. Et pourquoi pas des prêtres en CDD, puisque pour beaucoup, il n'y a pas de différences entre les protestants et les catholiques.

Extrait d'un entretien d'un curé de cathédrale après 25 ans de prêtrise. Si vous aimez comme moi la daube... On appréciera le tutoiement de rigueur.

"Après 25 ans de ministère, qu’est ce qui t’anime ?

En 25 ans, l’enthousiasme d’un jeune prêtre se confronte au réalisme d’un monde qui n’a pas vraiment faim de Dieu, ou l’Eglise n’a pas bonne presse… Ce qui m’intéresse c’est ce goût de l’Evangile, et ce qu’il transforme dans nos vies. Je crois que le pape François trace une voie prophétique pour l’Eglise et pour l’Evangile. Par un retour à la simplicité, le refus de la mondanité et de la toute puissance de cléricalisme, par une attention renouvelée aux pauvres, à l’écologie, par un désir d’annoncer l’Evangile en acte, nous avons une belle feuille de route !"

Cet homme est si bon curé qu'il a déserté son diocèse pour s'intéresser aux "migrants", j'espère avec une priorité aux clandestins, catholiques ou non.
Il fera sans doute comme un curé rose en banlieue dijonnaise. Après quelques vols, quelques attaques du presbytère et quelques messes perturbées, après l'hébergement d'un jeune musulman et un cassage de gueule par un autre, ce curé qui avait un blog plein de bons sentiments sur les flux, a baissé les bras et est actuellement le curé d'une paroisse très bourgeoise du centre de Dijon. Il se serait bien vu évêque et jouait aux intellos. Son tonton est un dominicain historien légitimiste de grande valeur. Le neveu disait la messe au sol, à même une table de salon, pour les étudiants de l'Université. On se passait le plat à hostie en plastique et on était libre de commenter l'Evangile. Quand Michoco (Mgr Coloni) venait une fois l'an, on se rendait à l'église (archi-moderne) Ste-Jeanne d'Arc à côté... Fallait faire semblant. 40 étudiants par semaine sur une Université de 20 000 étudiants. J'ai tenu un an. J'avais été aussi refroidi par un week-end où nous couchions tous dans le même grand internat à Tournus, dans un lycée catholique. Filles et garçons se déshabillaient à l'avenant. J'ai pu voir notre prêtre sortir d'une cabine de douche en caleçon torse-nu. Il ne m'en fallait pas moins pour rougir et me croire dans un lupanar.
En ville, il y avait des religieux et des curés qui avaient une autre tenue. Il y avait au moins deux ou trois Eglises.

La plupart des gens des synodes n'ont plus besoin de prêtres. Et combien de fois n'ai-je pas entendu que le prêtre n'est pas seulement l'homme de la messe !?
Le cardinal Barbarin a dit aux St-Martin, dans son homélie, en commentant l'Evangile, que la place du prêtre était d'abord dans son église en prière et à la messe. Rien de mieux pour un fidèle que de voir son curé en train de lire son bréviaire dans son église, en silence. Je crains que la moitié des évêques ne soit pas d'accord avec cela.

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