puisqu'ils déclarent, avec imprimatur des pères évêques, qu'il faut trouver d'autres profils pour être prêtres !

De l'autre côté, je ne vois pas du tout comment des jeunes hommes peuvent se lancer dans l'aventure, à commencer par des services de vocations qui mélangent souvent tout (tous prêtres, rois et machins !), dans une telle ambiance.

Ils on des yeux et voient comment les prêtres sérieux de leur connaissance sont coincés entre l'enclume et le marteau. Les plus malins savent qu'un excellent évêque n'est pas immortel et peut changer de poste. Un prêtre est sans cesse sur ses gardes, sans être apaisé. Il peut aussi être mis sur sous surveillance dès son ordination auprès d'un curé qui soit l'oeil de Moscou.
Combien de pauvres vieux curés qui ont donné leur vie, ont été emm... par le diocèse, certains de leurs confrères et l'évêque jusqu'à leurs derniers jours ! Il y a avait parfois des Thomas Becket ou des FSSP pour venir les visiter une fois par trimestre, pour leur relever le moral.

Même les St-Martin, plus soudés, peuvent dégager (comme ils l'ont fait à Vannes !) d'un diocèse. Ils sont noyés dans un presbyterium dont la moitié ne peut pas les souffrir. L'accueil des laïcs engagés n'est pas toujours enthousiaste, et j'ai des exemples précis et récents en tête... Des laïcs mettent tout leur temps pour libérer une salle qu'ils avaient avant leur arrivée au presbytère. Ils veulent à tout prix garder la gestion des obsèques.
J'ai quelques jeunes amis prêtres séculiers, et comme ce sont des amis, je ne veux pas leur parler des petites fleurs en permanence. La tâche est par ailleurs immense.
D'excellents curés n'ont pas changé grand'chose dans leurs clochers et aux mentalités.

Un évêque pourrait s'appuyer sur les familles tradies, et se réjouir du taux de reproduction de la pratique et des engagements. Un curé de cathédrale, de mes amis, a associé deux laïcs d'une église tradie à son EAP. Voilà quelqu'un d'intelligent.
Il faut aussi que les tradis jouent le jeu, du moment qu'ils ne sont pas des potiches. Or ils ont souvent intégré leur marginalité : pour vivre heureux, vivons cachés ! Sous François, il est vrai que l'épée de Damoklès est sur la tête. Je ne suis pas d'accord.

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