Une pensée m'est venue en considérant la tragédie qui se déroule à l'Est de l'Europe : le meilleur antidote à l'idéologie féminisme et à l'intersectionnalité, c'est la guerre.

La guerre renvoie tragiquement les hommes et les femmes à l'ordre naturel. Les hommes se battent ; les femmes ne revendiquent plus l'indifférenciation, elles soignent les blessés, nourrissent les hommes, s'occupent des enfants et s'habillent décemment pour minimiser le risque de se faire violer. Elles ne demandent plus le divorce lorsqu'elles réalisent l'écart entre la réalité du mariage et le paradigme hollywoodien, trop heureuses de ne pas devoir affronter seules la brutalité du réel.

Le genre perd sa "fluidité", on cesse de pleurnicher sur des discriminations phantasmées. Le modèle de l'homme dévirilisé qui prévaut aujourd'hui apparaît pour ce qu'il est : une erreur de la nature pour laquelle l'homme est avant tout un chasseur et un guerrier qui nourrit et protège sa femme et ses enfants.

La guerre remet les pendules à l'heure, elle fait éclater les baudruches de l'utopie, elle nous place tout nus devant le réel. Ce réel avec lequel les paillettes des Trente Glorieuses nous ont déconnectés. La civilisation née des années 60 devait être celle d'un homme émancipé, parvenu à l'âge adulte, et voilà qu'une odeur de merde, de sang et de larmes venue de l'Est nous rappelle ce que nous avions oublié : le caractère tragique et labile de l'existence.

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