Le problème est simple, la Sainte Vierge avait demandé à Fatima que la Russie soit consacrée à son cœur immaculé par le pape et les évêques, moyennant quoi la Russie se convertirait et il y aurait la paix.
Or le 25 mars dernier le pape François a fait cette consécration, mais la Russie ne s’est pas convertie et, au lieu de la paix, la guerre n’a fait que s’amplifier.
La question se pose donc, qu’a-t-il manqué à cette consécration pour qu’elle n’ait pas eu l’effet promis ?

Le pape a consacré l’Église, le monde et la Russie au cœur immaculé de Marie alors que c’était la Russie seule qu’il fallait consacrer. Noyée dans un ensemble bien plus vaste, l’importance de la consécration de le seule Russie s’en trouve considérablement minimisée.
Le pape a invité les évêques du monde à se joindre à cette consécration, alors qu’il fallait bien sûr le leur ordonner.
De plus il s’est contenté de l’accord de beaucoup de conférences épiscopales alors que c’était des évêques qu’il s’agissait. Les conférences épiscopales n’ont aucun pouvoir dans l’Église ou plus exactement, elles n’ont que les pouvoirs que les évêques qui les composent ont bien voulu leur déléguer et donc pour la consécration de la Russie qui est une chose nouvelle, elles n’ont aucun pouvoir et n’engagent personne.

Cela c’est le minimum indispensable imposé par le message de Fatima. Si on veut faire plus (et ce ne serait pas un luxe, au moment où la guerre d’Ukraine semble prête à dégénérer en guerre mondiale), voici quelques suggestions supplémentaires qui ne sont pas dans le message de Fatima, mais tout à fait dans l’esprit d’une plus grande solennité (qui elle est demandée) à donner à cette consécration.

Convoquer tous les évêques du monde en un concile œcuménique qui ne durerait qu’un jour et ne déciderait que d’une seule chose, la consécration de la Russie au cœur immaculé de Marie.
Ce concile aurait lieu non pas à Rome mais à Moscou, et même si possible, au Kremlin.
Enfin il conviendrait d’inviter à s’y associer tous ceux qui sont concernés premier chef par cette consécration, mais qui échappent à l’autorité du pape : le président Poutine, les membres de son gouvernement, les députés de la Douma, le patriarche de Moscou et tous les évêques orthodoxes dépendant du patriarcat de Moscou.

Il n'est pas totalement impossible qu’une telle invitation ne se heurte pas à un refus total.

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