Armida Barelli et le père Mario Ciceri ont été béatifiés ce 30 avril 2022, en Italie.

Traduction d'un article de la Catholic News Agency:

Une pionnière du féminisme confessionnel et un prêtre catholique infatigable en temps de guerre béatifiés ensemble en Italie

03/05/2022

''Une pionnière du féminisme confessionnel et un prêtre catholique qui a exercé son ministère sans relâche pendant la Seconde Guerre mondiale ont été béatifiés à la cathédrale de Milan ce week-end.

Armida Barelli et le père Mario Ciceri font désormais partie de ceux que l'Église catholique a officiellement déclarés «bienheureux».

Le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation vaticane pour les causes des saints, a présidé le rite solennel de béatification le 30 avril avec plus de 100 prêtres qui ont concélébrés et 1 800 personnes présentes.

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Le cardinal a souligné comment Ciceri a trouvé la sainteté dans sa vocation de prêtre, tandis que le chemin de sainteté de Barelli passait par "la vocation à l'apostolat laïc".

Parmi les personnes présentes à la béatification se trouvait Raffaella Di Grigoli, qui a été guérie par l'intercession de Ciceri il y a plus de 40 ans, alors qu'elle avait sept ans.

Enfant, Di Grigoli a subi une série d'opérations chirurgicales en 1975 pour des problèmes intestinaux dans sa ville natale de Côme, dans le nord de l'Italie, et l’on craignait qu’elle fut proche de la mort.

La tante de la jeune fille a alors organisé une neuvaine et a parlé à la sœur de Ciceri du sort de sa nièce. La sœur a donné à la famille une écharpe qui appartenait au prêtre. La mère de Raffaella a emmené le foulard à l'hôpital et l'a placé plusieurs fois sur le corps de sa fille. Di Grigoli est sorti de l'hôpital le 4 février 1976 et a donné naissance à une fille en bonne santé en 2005.

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Bienheureux Mario Ciceri

Mario Ciceri est né en 1900 dans une famille de fermiers pauvres du nord de l'Italie.

Dès l'enfance, il a su qu'il avait une vocation au sacerdoce. Avec la permission de ses parents dévots, il est parti étudier dans un lycée du séminaire alors qu'il était encore à l'école primaire. Ses réalisations lui ont valu des bourses, ce qui lui a permis de poursuivre ses études malgré les moyens limités de sa famille.

Il a été ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Milan à 23 ans.

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Un jeune homme de la paroisse a écrit que le prêtre trouvait en quelque sorte le temps de faire ces activités sans jamais négliger son ministère sacerdotal et qu'il était « toujours à l'église ».

L'homme a dit : ''Pourtant, si vous allez à l'hôpital, vous pouvez l'y trouver à tout moment ; si vous parcourez le pays, partout où il y a un besoin matériel ou spirituel, une douleur à apaiser, un besoin d'aider, vous le trouverez là. Là où vous êtes sûr de ne pas le trouver, c'est chez lui, qui n'est vraiment pas son chez lui, mais celui des jeunes.''

Ciceri a soigné et encouragé les pauvres, les malades, les anciens prisonniers et les jeunes hommes qui ont combattu au front pendant la Seconde Guerre mondiale.

En février 1945, alors qu'il rentrait chez lui à vélo depuis une paroisse voisine, où il avait aidé à entendre des confessions, il a été heurté par un véhicule et fut mortellement blessé. Il est décédé deux mois plus tard, le 4 avril, à l'âge de 44 ans, après avoir offert ses souffrances pour la fin de la Seconde Guerre mondiale et le retour sain et sauf des soldats.

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Bienheureuse Armide Barelli

Née dans une famille de la classe supérieure à Milan en 1882 (…) elle a été présidente de la Jeunesse nationale des filles de l'Action catholique pendant plus de trois décennies, aidant les jeunes femmes à se former à "une spiritualité eucharistique" et à reconnaître leur égale "dignité baptismale" avec les hommes, selon la vice-postulatrice de sa cause, Ernesto Preziosi.

Sous la direction spirituelle du père franciscain Agostino Gemelli, Barelli a discerné une vocation laïque en tant que franciscain du Tiers-Ordre en 1910.

Le cardinal Andrea Ferrari de Milan, qui fut lui-même déclaré bienheureux plus tard, lui demanda d'aider à fonder le chapitre des femmes catholiques de l'Action catholique de la ville.

Barelli a rencontré le pape Benoît XV en 1918 pour une audience privée au cours de laquelle il l'a nommée présidente de la Jeunesse nationale des filles de l'Action catholique.

Elle a ensuite aidé à fonder l'Université catholique du Sacré-Cœur à Milan, a collecté des fonds pour ouvrir un orphelinat dans le nord de la Chine et a fondé l'Institut séculier des Missionnaires du règne social du Christ avec le Père Gemelli.

Elle est décédée en 1952 après avoir souffert pendant trois ans d'une maladie chronique progressive. La cause de canonisation de Barelli a été ouverte par l'archidiocèse de Milan en 1960.''

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Source

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