La (vraie) Paix catholique ou la (fausse) paix conciliaire ?... par vistemboir2 2022-01-26 16:59:45 |
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Intéressant article de The Remnant du 25/01/2022, paru sous le titre We Have to Choose Between the Prince of Peace and the Prince of Darkness ("Nous devons choisir entre le Prince de la Paix et le Prince des Ténèbres") et l’excellente signature de Robert Morrison.
(Traduit avec l’aide de Deep.com/translator)
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Jn 15, 5
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En l'espace de quatre décennies, les dirigeants de l'Église catholique ont présenté deux points de vue radicalement différents sur la voie de la paix dans le monde. Dans la première, le pape Pie XI commence son encyclique de 1925 sur la fête du Christ Roi, Quas Primas, en mettant l'accent sur le rôle de Jésus-Christ :
"Dans la première Encyclique qu'au début de Notre Pontificat Nous adressions aux évêques du monde entier, Nous recherchions la cause intime des calamités contre lesquelles, sous Nos yeux, se débat, accablé, le genre humain.
Or, il Nous en souvient, Nous proclamions ouvertement deux choses : l'une, que ce débordement de maux sur l'univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique ; l'autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C'est pourquoi, après avoir affirmé qu'il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d'y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur."
"Il est donc clair que nous devons tendre à préparer de toutes nos forces ce moment où, de l’assentiment général des nations, toute guerre pourra être absolument interdite. Ce qui assurément, requiert l’institution d’une autorité publique universelle, reconnue par tous, qui jouisse d’une puissance efficace, susceptible d’assurer à tous la sécurité, le respect de la justice et la garantie des droits. Mais, avant que cette autorité souhaitable puisse se constituer, il faut que les instances internationales suprêmes d’aujourd’hui s’appliquent avec énergie à l’étude des moyens les plus capables de procurer la sécurité commune."
"Après deux guerres mondiales, le Concile n'a cessé de parler de la paix entre les nations. Le pape, vicaire du Prince de la Paix, s'offrirait-il comme l'instrument de Dieu pour établir la paix du Christ dans le Monde ? Telle était la fonction du Pontife romain dans la chrétienté médiévale, mais elle était désormais jugée impossible, car le pouvoir ecclésiastique ne doit pas interférer directement dans l'ordre mondial."
"L'esprit moderne, habitué à tout évaluer en termes d'utilité, admettra volontiers que la valeur du concile est grande, ne serait-ce que parce que tout a été rapporté à l'utilité humaine. Personne ne devrait donc jamais dire qu'une religion comme la religion catholique est sans utilité, puisque lorsqu'elle a la plus grande conscience d'elle-même et la plus grande efficacité, comme elle l'a fait au concile, elle se déclare entièrement du côté de l'homme et à son service. De cette façon, la religion catholique et la vie humaine réaffirment leur alliance l'une avec l'autre, le fait qu'elles convergent vers une seule réalité humaine : la religion catholique est pour l'homme."
"Si ce n'est pas le Prince de la Paix qui établit l'ordre de la justice parmi les nations au moyen des pouvoirs qu'il a communiqués à son Vicaire, ce sera le Prince des ténèbres qui le fera au moyen des pouvoirs qu'il accorde à son premier-né, l'Antichrist. Tels sont les pouvoirs en jeu, et rien d'autre n'est possible. Quel est donc le royaume dont le Concile Vatican II veut préparer de toutes ses forces l'établissement ?"
"Tous ont pu constater le triomphe, au sein de l'Église, des idées nouvelles, nées de la Révolution et des Loges : 250 cardinaux et évêques se sont réjouis de leur victoire, 250 ont été horrifiés, 1 750 ont essayé de ne pas poser de questions, mais ont simplement suivi le pape : ‘ ... nous verrons cela plus tard !’ Le Concile se poursuit et les réformes se multiplient aussi vite que possible. La persécution des cardinaux et des évêques traditionnels commence, et peu après, celle des prêtres et des religieux de partout qui tentent de préserver la Tradition."
"Si les choses sont ainsi, vous comprendrez que malgré tout je ne sois pas pessimiste. La Sainte Vierge aura la victoire. Elle triomphera de la grande apostasie, fruit du libéralisme (...) Nous devons lutter plus que jamais pour le Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ. Dans cette combat, nous ne sommes pas seuls : nous avons avec nous tous les papes jusqu'à Pie XII inclusivement. Ils ont tous combattu le libéralisme pour en délivrer l'Église. Dieu n'a pas permis qu'ils réussissent, mais ce n'est pas une raison pour déposer les armes ! Nous devons tenir. Il faut bâtir, pendant que les autres démolissent. Il faut reconstruire les citadelles écroulées, reconstruire les bastions de la foi : d'abord le saint sacrifice de la messe de toujours, qui fait les saints, ensuite nos chapelles, qui sont nos vraies paroisses ; nos monastères, nos familles nombreuses, nos entreprises fidèles à la doctrine sociale de l'Église, nos hommes politiques décidés à faire la politique de Jésus-Christ, c'est tout un tissu de vie sociale chrétienne, de coutumes chrétiennes, de réflexes chrétiens, qu’il nous faut restaurer, à l'échelle que Dieu veut et au moment que Dieu voudra, Tout ce que je sais, la foi nous l'enseigne, c'est que Notre Seigneur Jésus-Christ doit régner ici-bas, maintenant, et pas seulement à la fin du monde, comme le voudraient les libéraux !"
"Mon Dieu, je crois, j’adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas".
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