Sieur AVV-VVK,


Si vous pensez qu'il suffit de se tourner ad orientem, et/ou de parler latin dans les prières sacerdotales de la messe, vous regardez le visible, audible, les vagues de la surface de l'océan divin.

Au dedans, en profondeur, à l'intérieur de la messe, n'y a-t-il pas plus ? Des mots remplis de sens, des gestes porteurs de signifiance ? Il y a une tradition, que Jésus a respectée, et transmise, au point que ses apôtres l'ont gardée, nourrie, pour y inclure ce qui "accomplit" (=rend complet) l'ancienne liturgie juive.

Si vous ignorez ce qui vient de ces temps ancien, de ce que Jésus a fait ou gardé, et ce que l'Eglise a enregistré pour ne pas en perdre une miette, il est temps d'apprendre ce que contient notre missel, les paroles et les gestes des prêtres qui célèbrent en la In personna Christi.


Non, ce n'est pas préférence musicale, ni nostalgie de la langue de Rome employée aussi à Jérusalem ou du grec de la Méditerrannée de St Paul. Non, ce n'est pas historicité maniaque envers un judaïsme qui survivrait ainsi.


Lisez les notes de l'abbé Boon ! Il a médité tout ceci, et l'explique.


Ne faites pas comme Bugnigni et comparses : j'ignore le fond alors je brode, et je ridiculise ceux qui parlent des profondeurs, je les traite de demeurés, de coincés et autres termes de propagande impolies. "Celui qui traite son frère de racca mérite la géhenne". Nous sommes traités ainsi, comme Jésus le fut, ainsi je reste, pour tenir bon près de lui.


Non la "forme ordinaire" n'est pas une solution, même retournée, même relatinisée ... Elle reste très écumeuse, et on a bien du mal à y voir le fond profond. Pauvres prêtres "obligés" d'être privés des nourritures solides de la forme ancienne.

Prions pour eux !
Glycéra

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