Pédophilie dans l'Église: les diocèses recherchent des victimes du père Ribes

Après la confirmation des actes de pédophilie du père Louis Ribes, les diocèses de Lyon, Saint-Étienne et Grenoble-Vienne invitent les victimes à se faire connaître via les cellules d'écoute mises en place.

Le père Louis Ribes, décédé en 1994, est accusé d'avoir commis des actes de pédophilie lorsqu'il exerçait dans la région lyonnaise.

« Plusieurs personnes se sont adressées au diocèse de Lyon, au diocèse de Grenoble-Vienne ainsi qu’au diocèse de Saint-Etienne pour révéler qu’elles ou leurs proches avaient été agressés sexuellement par le père Louis Ribes, décédé en 1994, indique un communiqué commun aux trois diocèses concernés. Nous avons acquis la certitude, en octobre dernier, de la véracité des faits ».

Ainsi, les victimes sont invitées à se faire connaître auprès des cellules d'écoute mise en place par le diocèse.

« Les responsables des diocèses expriment aux personnes victimes du père Ribes leur profonde compassion, leur honte qu’un prêtre ait pu commettre de tels actes », ajoute le communiqué.

Les diocèses se séparent de ses œuvres

Le père Ribes était surnommé « le Picasso des églises ». RIB, de son nom d'artiste, était connu pour ses tableaux, vitraux et chemins de croix que l'on trouve encore aujourd'hui dans de nombreuses églises de la région.

Ainsi, « par respect pour les victimes, les œuvres du père Ribes qui appartiennent au diocèse de Lyon, Grenoble-Vienne et Saint-Étienne, seront progressivement déposées et remisées. »

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