Les ex-Communautés Ecclesia Dei attendent une décision
30 novembre 2021
Dès le mois de juin, nous avions pu présenter le contenu de Traditionis Custodes de manière relativement exacte, sur la base des rumeurs qui circulaient.
Les questions relatives à l'avenir des communautés ex-Ecclesia Dei étaient alors restées largement dans le brouillard et n'avaient pas non plus été abordées dans le Motu Proprio - apparemment, les acteurs eux-mêmes n'étaient pas encore au clair sur leurs projets dans ce domaine. Cela semble avoir changé depuis. Les "cercles informés" volontiers cités sans plus de précisions attendent pour cette année encore l'introduction de mesures qui doivent ramener ces communautés sacerdotales "à l'unique mode de célébration du rite romain", comme on le dit si bien dans la terminologie des néo-orwelliens romains. Cette affaire semble urgente depuis que l'opinion s'est imposée dans le cercle des auteurs de TC que les dispositions d'application du MP, attendues depuis longtemps déjà, ne pourraient être formulées et mises en vigueur que lorsque le "problème" des communautés sacerdotales serait "résolu", du moins en principe.
Selon nos informations, aucune loi particulière n'est actuellement attendue à ce sujet. Apparemment, on estime à Rome que le statut des communautés en tant que "sociétés de droit pontifical" ouvre des possibilités d'intervention directe. Pour ce faire, des "délégués pontificaux" pourraient être mis en place, qui ne remplaceraient certes pas le supérieur existant - comme un commissaire désigné par la congrégation religieuse - mais qui lui seraient néanmoins supérieurs. Ils ordonneraient aux supérieurs de prendre toutes les mesures nécessaires pour "réconcilier leurs communautés avec l'esprit du Concile" et, comme première étape fondamentale, d'ordonner la célébration générale selon la liturgie réformée. Sur cette base, des plans d'implication dans la pastorale pourraient ensuite être développés en collaboration avec les évêques locaux.
Toutefois, si nous avons bien compris nos sources, les prêtres des communautés n'entreraient pas en ligne de compte pour la célébration publique de la liturgie traditionnelle - cette tâche, qui doit être assumée pour un temps limité par miséricorde pastorale, devrait être prise en charge par des forces éprouvées du clergé diocésain dans leur fidélité au Concile. Par ailleurs, en ce qui concerne les communautés, il a été question de la possibilité d'accorder des "dérogations" qui pourraient permettre aux prêtres des communautés, ou du moins à certains d'entre eux, de célébrer en interne ou du moins de manière non publique selon le Missel de 1962, sous réserve d'une réglementation stricte et d'une bonne conduite. Selon toute apparence, l'administration de sacrements à la manière préconciliaire n'est en aucun cas prévue.
Les "délégués pontificaux" n'auraient pas pour mission de négocier avec les communautés ou leurs supérieurs, de quelque manière que ce soit, la décision de principe du passage au Novus Ordo. En fait, l'absence de tout dialogue entre le pape et les communautés érigées par ses prédécesseurs pour cultiver la liturgie traditionnelle ou leurs avocats, comme les cardinaux Burke, Brandmüller, Zen ou Müller, est peut-être la caractéristique la plus frappante de tout le processus : il se déroule sous une forme autoritaire, voire dictatoriale, dont il n'existe guère de modèles, même dans l'histoire de la papauté des époques précédentes. Toutefois, c'est précisément sous cette forme qu'il correspond au caractère débridé et despotique de François ainsi qu'au manque d'idées et d'arguments de la théologie et de la liturgie post-conciliaires, qui n'ont pu jusqu'à présent développer une certaine force de conviction que là où l'on tente de toute façon de s'émanciper, sous l'influence moderniste et séculariste, des éléments centraux de l'enseignement transmis par les apôtres.
Cette situation de départ ouvre des perspectives extrêmement désagréables pour l'évolution à court et moyen terme. Il est concevable que les "délégués pontificaux" puissent amener au moins une partie et probablement une majorité des dirigeants de certaines communautés à se soumettre à leur conception pervertie de l'obéissance. Il est difficilement concevable que tous leurs membres, ou même la grande majorité d'entre eux, les suivent - les communautés se briseront - ce qui devrait être tout à fait dans l'esprit de la stratégie papale. La division aura un impact encore plus grand sur les communautés de la tradition : Les gens ordinaires assis sur les bancs de l'église en ont assez de voir leur chère église catholique transformée en une agence de l'air du temps vert et de gauche par des évêques déloyaux dans les régions et des fonctionnaires de la curie à Rome qui ont succombé à la folie de la modernisation. La division déjà existante entre le camp séculariste-universaliste et le camp "simplement catholique" au sein de l'Eglise va s'approfondir - et cela dépasse encore une fois largement le cadre des adeptes de la liturgie traditionnelle. Il est tout à fait possible que François - comme il l'a fait dans un rare moment de clarté et d'ouverture d'esprit - puisse faire une proposition à l'Église.
Cette situation de départ ouvre des perspectives extrêmement désagréables pour l'évolution à court et moyen terme. Il est concevable que les "délégués pontificaux" puissent amener au moins une partie et probablement une majorité des dirigeants de certaines communautés à se soumettre à leur conception pervertie de l'obéissance. Il est difficilement concevable que tous leurs membres, ou même la grande majorité d'entre eux, les suivent - les communautés se briseront - ce qui devrait être tout à fait dans l'esprit de la stratégie papale. La division aura un impact encore plus grand sur les communautés de la tradition : Les gens ordinaires assis sur les bancs de l'église en ont assez de voir leur chère église catholique transformée en une agence de l'air du temps vert et de gauche par des évêques déloyaux dans les régions et des fonctionnaires de la curie à Rome qui ont succombé à la folie de la modernisation. La division déjà existante entre le camp séculariste-universaliste et le camp "simplement catholique" au sein de l'Eglise va s'approfondir - et cela dépasse encore une fois largement le cadre des adeptes de la liturgie traditionnelle. Il est bien possible que François - comme il l'a laissé échapper dans un rare moment de clarté et de vérité - entre dans l'histoire comme "le pape qui a divisé l'Eglise". (source)
Les défenseurs de la tradition apostolique ne devraient pas lui faciliter la tâche en posant à leur tour des actes ostentatoires de schisme. Selon Matthieu (10,16), le Seigneur demande aux disciples d'être "intelligents comme les serpents, mais candides comme les colombes". Ce n'est pas facile à concilier - mais c'est précisément ce qu'il faut faire.
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