Mais je n'en veux pas à Monsieur le vicaire, j'avais parfaitement compris ce qu'il voulait dire, même si c'était un peu raide.
Les prêtres qui font mine de croire que les fidèles ne viennent pas aussi en raison de leur personne, font preuve d'une louable humilité, mais ils pourraient aussi accepter qu'on les distingue. Les goûts et les couleurs...
Je me souviens de messe où je me réjouissais d'entendre son homélie (on choisissais bien les prédicateurs de carême en fonction de leurs capacités supposées ou réputées !)... et de l'entendre annoncer les nouvelles paroissiales, avant de céder la parole à un frère de la FSVF qui monta en chaire...
Je l'ai regretté.
Et l'homélie du vicaire ne brosse pas ses fidèles dans le sens du poil, ce qui me convient totalement. Les prêtres qui laissent entendre que leurs fidèles sont dans le camp du bien et du vrai, ne sont pas dans leur rôle.
Je suivrais ce vicaire partout !
Je ne suis pas venu cet été, j'espère qu'il est toujours là.
On verra dimanche prochain !
Si vous résidez dans le Morbihan, vous avez une chance immense !
Je passerai à Quiberon, Kergonan, Vannes, Auray, le champ des martyrs, le monument à Henri V, et la Nature... Mon pied à terre est à Sarzeau, port St-Jacques. Il y a de belles chapelles sur les côtes qui sont ouvertes en été, mais la messe qui y est dite laisse à désirer. Il y a pourtant du Versaillais au mètre carré qui devrait tempérer le côté olé-olé de ces messes.
St-Patern est exactement ce que Benoît XVI désirait. Et le soin de cette église ! Même avant les travaux. François n'aime pas cette équivalence accordée aux deux formes du rite (dont on ne doit plus parler, je m'en moque : ces gens parlent du rite latin, sans le latin !)
Mettez d'autres prêtres et laïcs, cela devient un taudis avec des panneaux au choeur...
Et puis à St-Patern, je peux chanter. Ce que je ne peux pas faire où une chorale impose son grégorien à 2 km/heure.
Je vois aussi beaucoup de jeunes gens des deux sexes, ce qui fait très plaisir (15/25 ans que je ne vois pas toujours ailleurs, or Vannes n'est pas une ville universitaire, comme on me sert parfois cette excuse pour expliquer la désertion de cette tranche d'âge).
J'ai connu un jeune couple adorable et une jeune infirmière dans une église tradi, qui au bout de deux ans ont décidé de dégager en raison de la raideur ambiante et des gens qui vous toisent, sans vous saluer. C'était bien triste. Ils me l'ont dit quand je les ai recroisés dans une rue.
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