et même très mal lu l'alinéa 2, si mal que vous "l'oubliez" :

§2. Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux Pasteurs de l’Église leurs besoins surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits.

- les fidèles : je ne vois pas de restriction
- besoins spirituels : c'est exactement ce dont il s'agit
- souhaits : idem.

Quant à l'alinéa 3, il s'adresse à une catégorie restreinte en effet, à laquelle je pense appartenir comme les premiers signataires mis en avant par la lettre.

Bref, même si cela vous déplaît, même si vous avez vos réserves, la lettre ouverte est en tout point conforme à la lettre du canon 212, sans la glose restrictive de Mgr Le Tourneau.

Vous savez la vive critique faite par les modernes contre la néo-scolastique trop polarisée sur les commentaires des commentaires plutôt que sur le texte d'origine de saint Thomas d'Aquin... Tout ce que disent les "modernes" n'est pas toujours faux.

L'alinéa 3 va loin en disant "parfois le devoir", je le comprends comme tel ici un devoir moral, et "la faire connaître aux autres fidèles", quoi de plus évident ici.

Un besoin spirituel et un devoir moral ne sont pas choses comptables : quand bien même cette lettre ouverte n'aurait qu'une poignée de signataires, peu importe. Vous prêtez aux signataires une mentalité pour le coup démocratique qui est ici la vôtre mais pas la mienne et je ne crois pas celle des autres signataires. Ultra minoritaires, nous le sommes et nous le savons.

Au jour du Jugement, il nous sera demandé : et toi lors de cette injustice qu'as-tu fait ?
Oh rien Seigneur, j'ai critiqué le petit groupe de ceux qui cherchaient à la réparer ... vous croyez que c'est être agréable à NSJC ?

Quant à la brebis isolée, sans la masse mais qui incarne un besoin spirituel, Luc 15, 4-7 et Jean 10, 16.

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