est une "superbe" - au sens du jeu des acteurs, de la restitution des costumes, vues de l'époque - introduction à la compréhension de la Hiérarchie ecclésiale en temps de relâchement complet.

Nous n'avons pas encore le pape Alexandre VI présidant au mariage de sa fille opéré par un de ses fils créé cardinal et au bal avec sa maîtresse en titre à ses côtés, mais on commence à avoir des conclaves qui ressemblent à celui de 1492 et des scandales financiers si fréquents qu'on finirait par s'y habituer.

Ne pas oublier ici les gros sous de l'Ordre de Malte en arrière-plan, que son confrère, le "bon" Théodore mêlait plaisir de la finance et plaisir de la chair (il plaide non coupable dans son procès qui a tant tardé aux USA).

Mais à force d'oublier le concile de Trente, et bien d'autres conciles d'ailleurs, la machine à remonter le temps nous amènera un jour à 1492.

ps. une scène (est-ce historique ?) tournée en 2011 montre Alexandre VI abandonné par les cardinaux, son armée contrainte à battre en retraite devant la troupe puissante du roi de France Charles VIII, choisir de revêtir une bure de franciscain et s'abimer en prière en attendant ce qu'il pense être le coup fatal de la part du roi français.

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