Amal se promène au Vatican


Le cardinal Michael Czerny, sous-secrétaire de la section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, a accueilli sur la place Saint-Pierre la marionnette Amal, qui représente une petite fille réfugiée.

10/09/21 10:04 PM

(Vatican. news/InfoCatholique) Offrir l'hospitalité ouvre la possibilité d'une rencontre avec Dieu : a déclaré le Cardinal Michael Czerny, sous-secrétaire de la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral, en accueillant la Petite Amal, la marionnette itinérante qui représente idéalement tous les enfants réfugiés et qui aujourd'hui, dans le cadre de sa tournée dans différentes villes européennes, s'est arrêtée Place Saint-Pierre, à côté de la sculpture itinérante "Anges inconscients", pour participer à une fête avec les enfants de différentes paroisses romaines.

"Le diocèse de Rome a choisi pour cette occasion le puissant symbolisme de la tente", a déclaré le prélat au début de son discours, après avoir salué tous les enfants, les jeunes et les adultes participants, non sans avoir remercié au préalable Monseigneur Benoni Ambarus, évêque auxiliaire délégué à la charité, aux migrants et à la pastorale des Roms et des Sintis, pour l'invitation à la célébration.

Une nouvelle perspective pour l'avenir

Se référant à l'exemple d'Abraham qui, comme le raconte le livre de la Genèse, a généreusement accueilli trois étrangers dans sa tente, le sous-secrétaire de la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral a souligné comment le fait d'ouvrir les portes aux invités inconnus offre une nouvelle perspective pour l'avenir :

" Nous apprenons ainsi qu'offrir l'hospitalité à trois hôtes inattendus et inconnus ouvre la possibilité d'une rencontre avec Dieu. Les trois étrangers, quant à eux, apportent l'annonce d'un fils à Abraham et Sarah. Ils sont les messagers d'une bonne nouvelle inattendue, offrant une nouvelle perspective d'avenir, une promesse de quelque chose qu'Abraham et Sarah avaient désiré et qu'ils pensaient maintenant irréalisable. Comme nous l'enseigne ce célèbre passage biblique, l'hospitalité engendre donc la vie".

"La culture de la rencontre présente des défis - pas toujours faciles ! - qui permettent aux communautés de grandir consciemment comme une famille humaine, dans la maison commune", a-t-il ajouté, rappelant les paroles du pape François. Chère Amal, poursuit-il, tu peux te reposer dans ta tente, bien sûr, mais bientôt tu reprendras ton chemin". Et il a poursuivi en précisant :

"Chacun de nous, frères et sœurs, est en chemin, l'Église est en chemin, et son renouvellement passe par le changement de chacun de nous, montrant qu'elle est vivante."

L'accueil transforme

Assurant que "l'accueil transforme", il a également souligné le témoignage des communautés et des familles qui "ont pris en charge l'"étranger", en particulier celles qui s'occupent des mineurs déracinés de leur famille, de leur communauté, de leurs aspirations, qui doivent compter sur des étrangers de bonne volonté pour les protéger afin de devenir les personnes que Dieu a voulu qu'ils soient et de prendre leur juste place dans les communautés qui les accueillent".

"L'intégration est un processus à double sens, avec une reconnaissance mutuelle, des droits et des devoirs, qui est aussi un chemin complexe et parfois cahoteux, mais dont l'objectif doit toujours être de parvenir au développement humain intégral tant des nouveaux arrivants que des hôtes, en particulier des plus vulnérables".

Tous dans le même bateau

Le cardinal Czerny a également rappelé la célébration, le dimanche 26 septembre, de la 107e Journée mondiale du migrant et du réfugié et le message du Pape pour cette journée, dans lequel il indique "un horizon clair pour notre voyage commun dans ce monde" et dans lequel le Pontife déclare : "Nous sommes tous dans le même bateau". Il a ajouté :

"Ici, à côté, il y a vraiment un bateau : une sculpture que le pape François a voulu placer sur la place Saint-Pierre pour rappeler à tous le défi évangélique de l'accueil, cet accueil qui ouvre la porte à des rencontres extraordinaires. En effet, au milieu des nombreux migrants (qui représentent les nombreuses personnes qui ont dû fuir au cours de l'histoire), on peut voir deux ailes : ce sont les ailes d'un ange. Et qui sait combien d'anges se cachent derrière les visages de tant de migrants et de réfugiés, enfants et jeunes, adultes et personnes âgées ? Nous avons seulement la tâche de les accueillir et de les protéger comme premières étapes indispensables à leur promotion humaine intégrale, c'est-à-dire à un avenir tel que nous le souhaitons tous.



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