Nos ancêtres ont payé la dîme, ont donné pour faire les bancs, les vitraux, les autels etc. Nos impôts locaux paient encore l'entretien du gros oeuvre des églises. Et, après tous ces sacrifices, les choix laissés sont : plus de messe ou une messe Paul VI une fois de temps en temps, vite et mal dite, et la plus moche possible.
Quand il n'y a pas d'autre choix, il faut bien s'y résigner. Mais ce n'est pas toujours le cas. L'affectataire abuse de son droit conféré par la loi française.
Comme parfois, les héritiers se comportent en enfants gâtés, et ne se sentent redevables de rien. Des prêtres et certains de leurs évêques arrivent alors en terrain conquis et imposent leur loi en toute naïveté, remplis qu'ils sont de préjugés sur tout, et surtout sur le passé, époque lointaine, donc reculée, donc arriérée, donc horrible.
Or dans ces pierres sacrées, tant par la destination que par leur antiquité, il y a une part de nous, dont ils ne disposeront jamais, sauf à aimer l'Eglise et son prochain, à respecter le passé et ce qui reste de matériel de la vie de nos pères.
Ceux qui n'aiment pas le passé ne peuvent aimer NS Jésus-Christ, qui n'est que pour eux un concept édictant une ligne de vie philosophique de proximité avec des frères hypothétiques. Frères dont on ne sait qui ils sont, mais dont on sait qui ils ne sont pas : les catholiques qui n'ont pas changé de religion au gré d'une mode. On baise les pieds des représentants de toutes les religions, on claque la porte au nez des catholiques.
Pour Créteil, comme pour beaucoup de facs d'ailleurs, il serait préférable de parler d'hémicycle, plutôt que d'amphithéâtre. A moins d'avoir quelque nostalgie pour des arènes funestes ou autres jeux du cirque.
Les FM sont pliés en deux qu'une idée aussi dingue soit passée comme une lettre à la poste dans la hiérarchie catholique, dont tout le monde se gausse. On a donné du "mon cher", on a sablé le champagne, on a fait croire à l'interlocuteur qu'il était important, bienvenu, préféré à son prédécesseur, et infiniment plus intelligent, sachant comprendre son intérêt. C'est comme ça à tous les coups, et ça marche à tous les coups avec les néophytes de l'épiscopat.
Pas étonnant, à l'âge où ils sont nommés et avec leur retraite à 75 ans, la plupart d'entre eux commence à apprendre de ses erreurs à la veille de leur éméritat. Et au moment où cela devient intéressant, on repart à zéro avec un nouveau pour un épiscopat dont personne ne sait à l'avance à quel degré de désastre il conduira.
Mais heureusement, les Français sont lucides et quelques catholiques se battent encore.
Sur la question des mariages, le phénomène émerge. Mais en ce qui concerne les obsèques, de plus en plus de familles scandalisées commence à faire bouger les choses dans certains diocèses. Des gens qui ne demandent pas grand chose au clergé, simplement d'être là quand il faut. Et ce n'est même plus le cas.
On en a soupé des laïcs qui jouent les maîtres de cérémonie dans le NOM. Les fidèles ne sont pas des chiens.