le fameux enrichissement mutuel entre les deux formes de l’unique rite latin, et la perspective d’une sortie de crise par une sorte de convergence avec l’émergence progressive d’une via media… S’il n’y a qu’une expression de la lex orandi du rite romain, les « bricolages rituels » auxquels on assiste depuis quelque temps et qui prétendent combler les « silences rubricaux » du NO par des rites ou pratiques « léguées » par le VO, au mépris de la cohérence de chacun des éthos célébratoires, et qui sont loin de répondre aux exigences de contenu et de régulation de l’enrichissement précisées par Benoit XVI dans SP, doivent être considérés avec la même rigueur que les fameux abus post-conciliaires aussi légitimement que généreusement dénoncés.

J'ai ris, mais j'ai ris, mettre au même niveau des prêtres qui demandent l'ancien offertoire et qui aiment bien porter un manipule et une chasuble romaine (peut être même pour certain la biretta !) à des types (j'hésite à dire des prêtres tant ceux là déshonorent l'unique sacerdoce du Christ) qui inventent leurs propres prières et malmènent littéralement le corps du Christ.

L'autre jour j'étais à la messe anticipée le samedi à Bourgoin-Jallieu, le prêtre a consacré une hostie d'au moins 15 centimètres de diamètres voir plus, normalement faites pour la concélébration avec 3 voir quatre prêtre et...il l'a coupé pour les donner aux «ministres extraordinaires de la communion», on rappellera au passage que ceux-ci sont sensés intervenir quand «les ministres sacrés présents à la célébration sont en nombre suffisant, y compris pour la distribution de la sainte Communion, il n’est pas permis de députer à cette fonction les ministres extraordinaires» cf. Redemptionis Sacramentum, précisant que dans la célébration en question on devait être environs une centaine, peut être cent cinquante, et qu'il y'avait environs 5 ou peut être 6 ministres extraordinaires, il a d'ailleurs mis le reste de cette hostie dans le ciboire au lieu de le conssommer et avant tout il a pris les mêmes hosties (consacrées donc) à pleine paume comme des chips pour remplir les bols des ministres extraordinaires, ensuite il a fait communier tout les ministres au précieux sang, sans plateau de communion cela va sans dire, j'ai eu la plus grande peur de ma vie et je me préparai à lécher le sol à la moindre goutte du précieux sang qui tomberait. Inutile de dire que quand vint mon tour il m'a refusé la communion à la bouche.

Et enfin, il a pris toutes les hosties restantes, les as versées dans ledit ciboire de tout à l'heure comme du vulgaire pain, avec des morceaux de la grande hostie qui, Dieu seul sait pourquoi, n'avait toujours pas été entièrement consommée, puis voyant que le ciboire ne fermait pas a forcé jusqu'à ce que les hosties (CONSACRÉES je le répète pour que ça rentre) soient assez écrasées pour rentrer.

C'est ça, un abus des normes liturgiques édictées par l'Église. Par contre, dire l'ancien offertoire ou croiser son étôle, ça ne déshonore ni Dieu, ni Paul VI, ni la Vierge ni tout les saints du Ciel, au contraire.

je pense, entre autres aux nouveaux chrétiens issus du catéchuménat

Les «nouveaux chrétiens issus du catéchuménat» que je connais, y compris ceux qui asssistent à l'unique expression de la Lex Orandi du rite romain sont tout à fait au-courant de la question liturgique, on se demande si l'auteur est sur le terrain sérieusement.

     

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