NEUVAINE DE L'ASSOMPTION
Prière à dire chaque jour
Les grands de la terre accordent toujours des grâces spéciales
aux jours où l'on célèbre la mémoire de leur naissance ou de
leurs triomphes. Pourquoi n'espérerions-nous pas de vous la
même faveur, sainte Mère de Dieu, en ce jour où l'Église célèbre
votre glorieuse Assomption et remercie le ciel de la gloire et des
honneurs qu'il vous a prodigués pour prix de vos incomparables
vertus.
C'est bien aujourd'hui que toutes les nations doivent
vous appeler Bienheureuse, parce que le Seigneur a fait en vous
de grandes choses (Lc 1,48.49) et qu'il est convenable de vous
saluer avec l'ange en vous disant pleine de grâces et bénie entre
toutes les femmes (Lc 1,28)
Laissez-nous donc, ô Marie, unir nos hommages à ceux de
l'Église, acceptez notre amour avec le sien et, comme elle,
permettez-nous de nous jeter avec confiance à vos pieds, et de
vous adresser nos demandes et nos louanges.
Ô Vierge glorieuse, notre bonne Patronne, conservez et
augmentez la foi parmi nous. Détruisez-y l'incrédulité.
Obtenez-nous les dons d'espérance et de charité. Faites-nous
aimer Dieu de tout notre cœur et observer sa Loi avec courage.
Répandez sur notre paroisse l'esprit d'union et d'amour mutuel.
Animez-nous tous du zèle de notre sanctification et du désir
d'imiter vos vertus. Soutenez-nous dans les tentations.
Consolez-nous dans nos peines.
Ne cessez de veiller sur nous pour détourner de dessus nos têtes
les châtiments qui nous menacent.
Écartez de notre chemin les dangers pour l'âme et le
corps.
Assistez-nous enfin à l'heure de notre mort, et soyez
notre avocate auprès du Juge éternel, afin qu'après vous avoir
honorée sur la terre, nous puissions aller chanter vos louanges
dans le Ciel. Amen !
Pater, Ave, Gloria
SIXIÈME JOUR
Marie, Consolatrice des affligés Dans leur affliction, ils se hâteront d'avoir recours à moi. (Os 6,1)
C’est après avoir été plongée dans une mer de douleurs que la Sainte Vierge prend le titre de Consolatrice des affligés. Il semble qu'elle a fait l’expérience des différentes peines de la vie, afin d'être plus à-même d'adoucir les nôtres, de quelque nature qu'elles soient.
Que n'a point éprouvé Marie depuis le doute de Joseph jusqu'au dernier cri de Jésus mourant : la pauvreté de l'étable de Bethléem, la persécution d'Hérode, l'absence de Jésus resté au Temple, la privation de sa présence durant la majeure partie de sa vie publique.
Enfin, elle a été témoin de sa Passion, de sa Mort, et peu après sa Résurrection, elle a été séparée de Lui. Mère d'un homme-Dieu, triste jusqu'à la mort, elle a bu la première à la coupe qu'Il a épuisée jusqu'à la lie. Mais les afflictions du Cœur de Marie semblent disparaître sous sa résignation. Elle souffre avec tant de charité que son âme paraît exempte de peines comme elle est exempte de péché. Ô Cœur sacré de Marie, Cœur le plus tendre et le plus affligé qui fût jamais, vous êtes notre refuge et notre plus sûre ressource après Dieu.
Dans les adversités, votre Cœur nous est toujours ouvert. Ô Mère de douleur ! nous irons vers vous apprendre à nous tenir amoureusement au pied de la Croix de notre divin Sauveur, jusqu'à ce qu'Il nous appelle pour nous faire goûter dans son Royaume des joies ineffables. Amen !
Pater, Ave, Gloria
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