Le jugement selon lequel on est face à une "dictature" relève d'une évaluation de nature politique, évaluation qui peut tout autant être légitimement contestée.
L'Eglise à toujours justifié le primat du bien commun, et le droit qu'à l'autorité politique de prendre des décisions contraignantes ; la contestation de ces mesures, comme la légitimité de ces mesures relève de la prudence. La prudence qui ne peut pas toujours être guidée par des certitudes absolues et éviter toute prise de risque.
Il n'y a aucune évidence que ces mesures vont à l'encontre de droit naturel, et qu'il faut mener contre cela "un combat spirituel", que c'est "l'oeuvre de Satan".
Les responsables religieux devraient à mon avis se garder de s'engager directement en tant que responsables religieux, et d'organiser des actions qui même si elles ont une forme religieuse impliquent des prises de position politique tranchées ; ils devraient se contenter de donner des éléments objectifs de réflexion. Sinon ils vont diviser le troupeau légitimement partagé sur ces questions, et exposer l'Eglise à des critiques justifiées.
Attention aux tentations récurrentes d'absolutiser des choix politiques qui encore une fois ne peuvent se prévaloir d'une défense évidente des droits de la foi et de la loi naturelle.
Pardon de critiquer l'engagement d'un prêtre de la FSSPX.
Cordialement.
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