L'Espérance n'est pas l'espoir, l'Espérance est une vertu théologale, l'espoir une vertu d'ici-bas.

Pour ma part, Espérance et espoir s'articulent tout deux autour du lâcher prise, de l'abandon, du renoncement (tous ces termes sont pour moi synonymes). L'espoir, c'est croire qu'on puisse échapper au lâcher prise pour que ses souhaits, souvent pas assez spirituels, se produisent. L'Espérance, c'est croire que par le lâcher-prise, le renoncement, l'abandon, le fait que notre volonté ne soit pas exaucée, il soit possible de grandir et de s'approcher de Dieu ou tout du moins qu'un plus grand bien puisse en sortir.

Sachant qu'attention, l'abandon/renoncement/lâcher prise n'est pas le fait de ne rien faire, il faut faire ce qu'on a à faire en sachant que le résultat ne dépend pas de nous.

Bref, l'Espérance est terriblement exigeante car elle nous demande de lâcher sur ce qu'on a de plus cher (ici, le rite tridentin) tout en s'y investissant. Le père Molinié en parle dans ses livres : Dieu nous demande de lâcher prise sur ce qui nous amène à Lui, ce qui est terriblement difficile.

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