Il semblerait que, du temps où il était cardinal en Argentine, François avait vu l'excellent travail sur place de la Fraternité St Pie X et avait toujours facilité leur ministère (passeport et autres formalités administratives facilitant le va et vient des prêtres).
Quand il fût élu pape, il a trouvé sur son bureau le dossier de la FSSPX, cher à Benoit XVI, dossier qu'il s'est empressé de mettre sous la pile.
Dans cette logique, en bon progressiste, il ne considère pas que la séparation Église/FSSPX soit véritablement un problème. Raison pour laquelle il leur a donné les sacrements de confession et de mariage, afin de leur faciliter la tâche. Rappelons que ce sont les conservateurs catholiques comme Benoit XVI, ou à l'époque Jean Paul II, qui considéraient qu'il y avait une véritable séparation d'avec l’Église et que c'était un vrai sujet. Lui n'est pas dans cette dynamique, étant plus intéressé par les périphéries que par le centre de l’Église.
Et depuis, son entourage a, quant à lui, mené la charge contre les instituts ED. D'où l'enquête à ce sujet auprès des diocèses. Conditionné par son expérience et son entourage, le pape donne l'impression de commettre l'erreur grave de confondre Instituts ED et FSSPX. D'attribuer aux instituts ED des comportements qu'on a plutôt l'habitude d'entendre côté FSSPX, surtout en France.
Raison pour laquelle on arrive à cette décision simple : soit tout le monde rejoint le nouveau missel, soit les nostalgiques rejoignent la FSSPX. Mais plus d'instituts ED au sein de l'Eglise.
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