Premièrement, je pense que la bienveillance des anglais, des américains et des français s'expliquent par le fait que l'on est dans des pays de cultures plus rodées, moins autocratiques, à la différence de ce que l'on a vu au Costa-Rica ou ailleurs. Porto-Rico, certes sous la mouvance américaine, est un espace latin. Là-bas, dans ces pays et ces zones, c'est le petit chef qui se permet d'être ridicule pour être bien vu, comme vous faites justement remarquer. Je pense aussi que l'espace latino-américain pâtit d'études défectueuses et de formations calamiteuses (pas que sur le plan de la théologie).
Avant le Concile, c'était l'inverse: les plus conservateurs venaient de ces pays. La vieille Europe a plus l'habitude des transactions et des crises. Le fossé est psychologique. Ce qui pourra poser des problèmes pour tout mouvement traditionnel dans le Tiers-monde: l'évêque, le prêtre, c'est l'homme qui commande et qui ne verra pas d'un bon oeil des mouvements de laïcs. Ma peine sera pour les prêtres et les séminaristes qui chercheront à "traditionaliser" et qui ne le pourront.
Deuxièmement, dans la gestion calamiteuse que présente la centralisation romaine, on peut se souvenir d'un texte de Pie IX qui affirma son souhait de latiniser les rits orientaux. Le texte fut rapidement oublié par son successeur bien plus avisé à l'égard de l'univers oriental...
Enfin, sur la remarque du cardinal Müller, il cite peut-être les évêques allemands en 1875 qui avaient émis une déclaration dans laquelle ils affirmaient que l'évêque n'est pas le préfet du Pape. C'est juste. Cela mérite d'être appliqué.
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