et j'ajoute une année à la Trappe comme convers, une au contact d'un monastère grec ou russe, puis une année chez les chrétiens d'Orient ou même en Turquie (pour les guérir de voir en l'islam une religion de paix)...

Avant les séminaires, les futurs prêtres se formaient sur le tas, on ne sait même pas trop comment... Comme un prêtre inculte ou concubinaire n'empêche pas que la messe soit valide... On ordonnait par fournées après un examen oral formel très court et très mal documenté.

Vous me paraissez un peu anti-intellectualiste... Il vaut mieux qu'un séminariste lise un volume des Sources chrétiennes, plutôt qu'il passe ses soirées devant la télévision ou internet... Le ratio des études ne consacre presque rien à l'histoire de la liturgie, et on frémit à l'idée de savoir qui enseigne cela. Je vois des cours faits sous forme de dialogue par un vieux prêtre ou évêque, la chose est à l'avenant... On passe deux heures bien sympatoches... Il vaudrait mieux alors les envoyer entendre parler des curés qui le sont encore à 85 ans.

La qualité des professeurs dans les séminaires fait aussi un peu, et la place donnée au silence, à la télévision, à l'adoration, aux revues auxquelles le lieu est abonné...

J'interdis les ordinateurs et rétablis le stylo et les cahiers (aussi à l'Université et dans les classes inférieures). Cela va de pair avec un état d'esprit. Comme si on venait en tong dans une salle d'archives ou dans une crypte...

Songez qu'il n'y a plus de séminaire en Irlande (j'ai déjà demandé ici qu'on me le confirme).

Ars et Rome se réduisent comme une peau de chagrin.

Une partie importante des catholiques sait faire sans prêtre et n'en a plus besoin.

Lisez "Vouloir et former des prêtres", du P. André Manaranche sj.

Le diagnostic est fait.

La messe de St-Pie V n'y est pour rien.

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