peuvent parler de leur sort (à condition de ne pas mettre de colliers à fleur de lys et de parler du concile à la première parole)...
Il vaut mieux éviter de se présenter comme des suppôts de Civitas. Un peu de tactique n'est pas nuisible et il faut se rappeler qu'on s'adresse à un medium qui ne connaît rien à la FSSP sinon par internet et ce que l'évêché leur dira.
Les carmélites du diocèse n'ont pas souvent éprouvé la charité de l'archevêque. Ce dernier n'était pas libre pour recevoir une profession et a délégué son (excellent) vicaire général : ce fut interprété comme une claque par la jeune religieuse.
Le P. Emmanuel Pic, curé de Notre-Dame de Dijon, toujours prompt à défendre le moindre clandestin sur son compte, est muet, tout d'un coup.
Il se trouve, j'espère, des gens aussi qui ont une surface sociale suffisante pour oser se mouiller, et pas seulement un général en deuxième section.
En réunion publique d'une société d'histoire, une universitaire réputée d'une ville (et amie) avait ricané tout haut des intégristes qui allaient à la messe dans telle église. J'avais deux secondes pour savoir si je l'interrompais au risque d'être regardé de travers à l'avenir par beaucoup (et elle) ou si je me planquais. Et de dire que j'allais dans cette église, comme le président de la société d'ailleurs. Le seul prêtre qui venait de temps à temps à ces conférences était le desservant lui-même. Il y eut un malaise, mais cela a rétabli la vérité. La dame s'est pris une bonne paire de baffe en public. Pour certaines gens de gauche ou de la droite molle, un catholique attaché à la forme traditionnelle de la messe et à ce qui va avec, leur est encore plus suspect et éloigné qu'un islamiste venu en France depuis cinq ans. Même sous l'aspect culturel.
Si j'avais dit que je soupçonnais fortement des chefs d'établissement ou des universitaires, tous aisés, de participer à des séances clandestines et non-genrées dans des loges, qui depuis plus d'un siècle oeuvre en sous-main pour produire des lois et façonner les esprits des enfants par l'école ?
Quand Mgr Guéneley a expulsé en quinze jours, avant la trêve de novembre, les vieux prêtres, les vieux laïcs et les salariés de la maison diocésaine Jean-XXIII, je fus le seul dans la presse à protester. Un second couteau m'a répondu par droit de réponse, en disant que j'étais... intégriste. Ce fut offensant et prouvait que ces gens sont dégoûtants et charitables avec le protestant, le cégétiste ou le musulman, mais pas avec ses vieux prêtres ou l'un des rares jeunes encore pratiquants. Et quelle lucidité et quel capacité à se renseigner au su sujet de quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds dans une messe de St-Pie V et qui avait été confirmé par frère Léon Taverdet dans l'une des pires paroisses du diocèse. Des curés et amis prêtres ont écrit à l'évêché pour dire qu'il disait n'importe quoi. J'ai eu des dizaines de lettres de gens très modestes pour dire qu'ils n'auraient jamais osé écrire. Voilà ce que fait l'Eglise !
Pour la destruction illégale du maître-autel de mon village par son curé, j'étais aussi allé réveiller aussitôt ledit curé puis l'évêque (qui m'ont tout deux ri au nez, bien sûr).
La rue du Petit-Potet peut être bloquée, recevoir des banderoles...
Quand un évêque accuse à tort un de ses prêtres, personne ne bouge. On le laisse avec le mistigri. Qu'il se suicide ou soit dans des noirceurs impossibles, passe après !
Cette Eglise n'est pas experte en humanité. On veut bien faire des prières pour les divorcés dans l'église abandonnée par les Dominicains (puis l'exécrer sous Mgr Minnerath), mais de là à laisser tranquilles des fidèles et des prêtres qui avaient presque la "possession" trentenaire et fait la preuve de leur loyauté...
Je connais un curé de cathédrale (pas Orléans) qui dit des hérésies théologiques, on le laisse en place, évidemment, et qui embête de bons curés ! Il est ordinairement en jogging si vous le croisez dans la rue ou les églises. Il frappe dans les mains, il demande que les laïcs distribuent d'office la communion, même quand il n'y a que trente fidèles. Il adore parler à son micro pour des chansons mièvres pour minettes et vieilles fascinées par de jeunes prêtres. Il place parfois une chaise dans la nef pour la "liturgie de la parole", pour ne pas se séparer des fidèles. Il y a un mot en trois lettres pour cela. Allez expliquer ces lubies à des enfants qui vous questionnent en direct ! Son curé d'enfance, mort en 2000, portait la soutane, même quand il montait sur le toit de son église pour changer les tuiles.
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