La jeunesse actuelle, française en tout cas, n'écoute pas les groupes que vous citez de manière massive au point qu'il faille s'interroger sur son influence. Un rapide tour sur les plateformes de streaming comme Spotify ou Deezer vous renseigne immédiatement sur le style écouté par un grand nombre de jeunes : le rap, le trap et les genres affiliés. Si vous êtes déjà allé à un concert d'un des groupes susnommés, vous aurez remarqué que la moyenne d'âge est plutôt de l'ordre de 40-50 ans.
S'il y a un combat à mener contre la musique aujourd'hui, c'est contre le rap (au sens très large, vous aurez compris), dont la pauvreté instrumentale assimile le genre à une oeuvre barbare.
Enfin, attention à ne pas donner trop d'importance au diable dans le rock. Car je veux bien que l'on m'explique en quoi il se cache dans "Hey Jude", "Thunderstruck", ou encore "Waterloo"... Les spéculations sur le sens caché de certains noms de groupe, par exemple, ont été explicitement réfuté les groupes eux-mêmes. De là, on peut bien sûr dire "s'ils réfutent, c'est que c'est vrai", mais à ce moment-là c'est la pote ouverte à toute une exégèse possiblement délirante du rock...
Cela ne veut pas dire qu'il est nul part, mais il n'est pas non plus partout comme le laisse entendre l'auteur que vous évoquez.
Si vraiment on cherche le danger du rock, il est à trouver du côté des sous-genres extrêmes du metal, qui là recèlent de groupes ouvertement satanistes et/ou anti-chrétiens, souvent dans un croisement païen et même néo-nazi. Tout un programme...
Se battre en 2021 contre les Stones ou AC/DC, avec autant d'arguments qui ne sont pour la plupart en toute logique des hypothèses et des projections mentales, me semble donc être une pure perte de temps.
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