L’Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, voulu par Jean-Paul II et fondé par feu le cardinal Carlo Caffarra (l'un des auteurs des “Dubia” sur les innovations d'Amoris laetitia), achève sa mue.

Après la nomination de Mgr Vincenzo Paglia comme grand chancelier de l'Institut en 2016, celui-ci a changé de nom (« L’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille »), tous ses professeurs ont été suspendus en 2019, avec éjection définitive des plus représentatifs de l'ère Jean-Paul II, les statuts ont été renouvelés, et on lui a donné un tour moins « métaphysique », plus « pastoral » à travers l'attachement à la sociologie et aux cas concrets.

Tout cela alors que jamais l'institution du mariage et la vérité de la famille n'ont été attaquées comme elles le sont aujourd'hui dans leur essence même.

Dernière étape en date : la nomination, effective à partir de septembre prochain, de Mgr Philippe Bordeyne à la tête de cet Institut « aggiorné », si je puis dire.

Voilà donc, pour mener et guider l'Institut créé pour la défense et l'illustration de l'enseignement de l'Eglise sur le mariage et la famille, un universitaire qui approuve à 100 % les dérives d'Amoris laetitia sur la pastorale des divorcés civilement remariés, qui jette par-dessus bord Humanae vitae, qui navigue dans d'autres instituts progressistes favorables à une reconnaissance des couples homosexuels.


Mon article sur Philippe Bordeyne est ici.

Amitiés,
Jeanne Smits

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