Tel est l'un des sujets abordés par le Pape François qui s'est confié sur des questions de santé dans un entretien. Il cite même un proverbe de Napoléon! Il parle également de sa mort. Il ne la craint pas, l’envisage à Rome alors qu’il sera toujours Pape ou bien Pape émérite.
Un article de Vatican News:
Le Pape se confie dans un entretien sur des questions de santé
Le quotidien argentin "La Nación" publie ce samedi une interview accordée en 2019 par le Pape à un journaliste et médecin argentin, Nelson Castro, pour un essai. François y évoque son opération au poumon, les angoisses vécues lors de la dictature quand il cachait des personnes recherchées. Il parle également de sa mort. Il ne la craint pas, l’envisage à Rome alors qu’il sera toujours Pape ou bien Pape émérite.
27/02/2020
'' (...) François évoque l’importance que revêt le cabinet d’un psychanalyste pour un prêtre. «Je suis convaincu que tout prêtre devrait connaître la psychologie humaine».
Connaître ses névroses
Le Pape en vient à parler de névroses auquel il faut toujours répondre, dit-il, en préparant du maté, une infusion de plantes typiquement sud-américaine. Mais cela ne suffit pas. Il préconise de «caresser» ses névroses. «Elles accompagnent les personnes toute leur vie». Comme il l’avait déjà raconté, le Pape mentionne à nouveau ici un livre qui l’a beaucoup intéressé et l’a fait bien rire, Rejoice in Being Neurotic, autrement dit en français "réjouis-toi d’être névrosé", du psychiatre américain Louis E.Bisch.
«Il est très important d'être capable de savoir où les os craquent. Où ils sont et quels sont nos maux spirituels. Avec le temps, on apprend à connaître ses propres névroses». Le Saint-Père parle de l'anxiété de vouloir tout faire tout de suite. Il cite le célèbre proverbe attribué à Napoléon Bonaparte: «Je suis pressé, habillez-moi lentement», soulignant la nécessité de savoir comment ralentir. Il confie qu’une de ses méthodes personnelles consiste à écouter du Bach, «cela me calme et m'aide à mieux analyser les problèmes».
À la fin de l'interview, le journaliste lui demande s'il pense à la mort. «Oui», a répondu le Pape. Et s’il avait peur: «Non, pas du tout». Comment, enfin, il imaginait sa mort, ce à quoi François à répondu «en tant que Pape, en fonction ou émérite. Et à Rome. Je ne retournerai pas en Argentine».
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