Pour célébrer la Fête du St-Frère André...

Cette publication est plus longue que celles que j'ai l'habitude de poster, mais ça vaut le coup de lire jusqu'à la fin. Une communauté de religieuses m'avait demandé de raconter ce que représentait pour moi, le St-Frère André. Alors voici, je vous le partage à vous aussi...

On aura tout vu? On aura tout dit? En ce qui concerne le Frère André.... pas sûre!

Samedi, le 16 Octobre 2010, je me suis rendue à l'Oratoire St-Joseph du Mont-Royal pour assister à la Sainte Messe, suivie de la Vigile de prières qui dura toute la nuit et qui se termina le lendemain matin à 4 heures par la Sainte Messe de la Canonisation du Frère André, diffusée en direct de Rome, sur écran géant. Tout cela se passait dans la Crypte. Quelle joie j'ai ressentie dans mon coeur lorsque, pour la toute première fois j'ai entendu ces mots:

« Saint Frère André. » Le Pape Benoît XVI venait tout juste de déclarer Saint, ce cher ami des malades et des pauvres. J'étais si heureuse qu'on ait gardé son titre de Frère! Quand, à pleins poumons, mon cri a retenti dans l'assemblée, je me suis soudainement rappelée toutes les grâces que j'avais reçues par l'intercession de l'humble Frère André et celle de St-Joseph. Il faut dire que j'adressais toujours mes prières aux deux, en même temps.

Mon amitié avec le Frère André a commencé quand j'ai eu mes 16 ans. Le jour même de mon anniversaire, au mois de Février, alors qu'il faisait - 40 degrés, je m'étais rendue en autobus, à l'Oratoire, suppliant et le Frère André et St-Joseph, de me trouver un amoureux avec qui je pourrais me marier et fonder une famille. Tout cela en étant heureuse, bien sûr. Un mois et demi après, je fréquentais celui qui est maintenant mon époux.

Lors des fréquentations qui ont tout de même duré quatre ans, j'ai subi un grand choc émotif qui m'a menée à une énorme dépression et à des nuits blanches horribles pendant une longue année. Comme je ne voulais pas m'engourdir avec des médicaments, j'ai préféré me rendre à l'Oratoire St-Joseph et demander ma guérison à mes deux nouveaux amis, Frère André et St-Joseph. C'est dans les larmes et les supplications que je me suis frottée les tempes avec de l'huile de St-Joseph, afin de guérir mes états d'âme et tout ce qui m'avait traumatisée. Je suis tombée gravement malade par la suite, au point d'être condamnée à mourir.

C'est pas que j'avais été oubliée, mais j'ai compris que je devais, par cette maladie physique, entrer en mon coeur et découvrir que pour revenir à la santé, je devais pardonner tout en ayant la foi. Après avoir fait une démarche de pardon véritable envers la personne qui en était la cause, je suis revenue non seulement à la vie physique, mais aussi spirituelle.

Dans mon esprit a surgit un autre souvenir... Celui où un de mes oncles a été, lui aussi, guéri. C'était en 1926. Il avait quatre ans et ne pouvait pas marcher car il avait une paralysie des jambes.

Ma grand-mère qui était enceinte, avait pris le tramway pour l'amener à l'Oratoire. Elle entra dans le bureau où le Frère André accueillait les gens.

En la voyant, il lui dit:
« Que venez-vous faire ici? »

Et elle, de répondre:
« Mon garçon a les jambes paralysées. Je viens pour qu'il soit guéri. »

Il lui dit:
« Allez-vous en chez vous et si vous avez confiance, dans 3 ou 4 jours, il fera ses premiers pas. »

Et il a marché comme il lui avait été dit. Elle avait beaucoup la foi, ma grand-mère.

Un jour que je lisais que plusieurs autres miracles avaient été accomplis par l'intercession du Frère André, il y a un cas qui m'a particulièrement frappée. C'est celui d'un homme qui n'avait pas pu obtenir sa guérison parce qu'il était en état d'adultère.

C'est comme si notre part à nous, c'était de demander et de croire, bien sûr, mais aussi d'éviter le péché grave ou mortel, comme on dit. Il arrivait même que le Frère André demandait aux gens de se confesser avant de le consulter pour être guéris.

Beaucoup d'années se sont écoulées depuis mes 16 ans. Je suis toujours mariée au même homme et nous avons quatre enfants. Depuis plusieurs années, je vais chanter les louanges du Seigneur, les mercredis matin, dans la Crypte, à ce même Oratoire, dans le cadre de célébrations eucharistiques, et je demande à Dieu, à St-Joseph et au St-Frère André, par cet humble moyen qu'est le chant, d'entrer avec eux dans tous les coeurs de ces chers pèlerins et de continuer cette belle mission de guérison du corps, bien sûr, mais surtout celle de l'âme et du coeur.

Cher St-Frère André, pour terminer, voici ce que le St-Esprit a inspiré à mon petit coeur:

S alut à
T oi, petit

F rère aux yeux
R ieurs!
E coute et accepte les chants de
R econnaissance qui
E manent de nos coeurs, cher

A mi de
N otre Saint et
D oux Patron, Joseph. Et continue
R emercie Dieu
É ternellement pour tout.

St-Frère André, je t'aime XXX
Louise Cardin.
Mercredi, 6 Avril 2011

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