Europe 1

Complément à sa tribune dans Le Figaro : "prurit réformiste".

Cet académicien n'est pas du tout un pilier de sacristie et vient d'une grande famille de peintres. Il évoque le bon sens et pointe le snobisme de certains... Il dit aussi, à juste titre, que l'Eglise catholique en France est en capilotade (le mot est de moi).

1. Mise en pièces de manière à produire une impression de mélange confus, de gâchis. Nous avons demandé des cigarettes aux Allemands sur les routes d'un pays en capilotade (R. Fallet, Banlieue sud-est,1947, p. 113):
1. Penché à la portière du wagon, Durtal plongeait directement dans l'abîme (...) Seigneur! si l'on déraillait! Quelle capilotade! se disait-il. Huysmans, La Cathédrale,1898, p. 23.
2. Mise en pièces, produite par des coups et blessures.
a) Faire une capilotade de qqn. Le mettre en pièces, le mettre à mal.
b) En capilotade
− Mettre qqn en capilotade. Le mettre en pièces, le rouer de coups, le malmener rudement.
♦ Au fig. Déchirer quelqu'un, médire de lui sans ménagement. Cette sainte femme qui, (...) se mettait elle-même en capilotade et se donnait des torts (Balzac, Les Secrets de la princesse de Cadignan,1839, p. 355).
− Avoir (une partie du corps) en capilotade. Être couvert de blessures, de coups. [Après l'éclatement de la bombe] Athanase Georgevitch avait le nez et les joues en capilotade (G. Leroux, Rouletabille chez le tsar,1912, p. 138).
♦ Fam. Avoir les pieds, la tête en capilotade. Éprouver une grande fatigue; avoir très mal à la tête :
2. Dimanche. − J'ai cessé de lire vers deux heures du matin, quand la rue a retrouvé son calme. Ceux qui ont fait la noce n'ont pas la tête plus en capilotade que moi. Frapié, La Maternelle,1904, p. 218.

Au vandalisme d'Etat vu au Panthéon récemment, s'ajoute la vandalisme clérical qui n'en finira donc jamais.
Métissage partout...

Je voudrais qu'un journaliste indépendant demande à l'archevêque la liste des derniers musées visités, des dernières expositions vues, des derniers catalogues d'exposition lus. L'Eglise a divorcé de la Culture depuis quelques années, de la littérature, du patrimoine... Imaginez ce que cela donne dans les paroisses, pour les laïcs et les clercs (ceux qui vivent dans leurs églises sont minoritaires, ceux qui entretiennent leur sacristie aussi, j'en connais).

Au séminaire, les futurs prêtres ont quelques heures de vernis d'histoire liturgique et pas toujours quelques heures sur les lois régissant les lieux religieux. Même dans les séminaires qui tiennent la route.

Il paraît qu'il y a une académie catholique de France ! Que font-ils ? Ils grenouillent...

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