Il voulait, avec vous tous, que par l’accès à la connaissance et l’ouverture à la diversité, les jeunes deviennent acteurs de fraternité, contre tous les fanatismes et les extrémismes.
Je ne vois pas en quoi montrer à des collégiens de 13 ans un dessin pornographique offensant les convictions religieuses de certains contribue à "l'ouverture à la diversité" et font des jeunes "des acteurs de fraternité". Ce langage rempli des poncifs ecclésiaux habituels qui coulent comme un robinet d'eau tiède est totalement hors sol.
Il faut avoir le courage de dénoncer, comme le fait Mgr Ginoux, à la fois la complaisance lâche et l'omerta idéologique qui prévaut depuis 30 ans (Cf. Les banlieues de l'Islam, naissance d'une religion en France, Gilles Képel, 1987) vis-à-vis de l'extension de l'islam politique en France et la réponse délétère sous la forme d'une surenchère agressive au nom de la "liberté de blasphémer", qui ne peut mener qu'à la soumission d'un peuple abîmé dans ses contradictions, ou à la guerre civile, qu'aucun chrétien authentique ne saurait désirer dans son cœur.
Dans ce choc des religions, musulmane et républicaine, tous deux également coupeuses de têtes, on souhaiterait à nouveau entendre cet appel de Léon XIII à notre pays :
Et aujourd’hui encore, Nous croyons opportun, nécessaire même, d’élever de nouveau la voix, pour exhorter plus instamment, Nous ne dirons pas seulement les catholiques, mais tous les Français honnêtes et sensés à repousser loin d’eux tout germe de dissentiments politiques, afin de consacrer uniquement leurs forces à la pacification de leur patrie. Cette pacification, tous en comprennent le prix ; tous, de plus en plus, l’appellent de leurs vœux, et Nous qui la désirons plus que personne, puisque Nous représentons sur la terre le Dieu de la paix (Non enim est dissensionis Deus, sed pacis, I Cor. XIV, 33), Nous convions, par les présentes Lettres, toutes les âmes droites, tous les cœurs généreux, à Nous seconder pour la rendre stable et féconde.