Admettons que ce prêtre soit en délicatesse avec son évêque. Est-ce une raison suffisante pour en faire subir les conséquences aux fidèles de Saint-Germain qui réclament depuis belle lurette - mais en vain jusqu'à maintenant - une église ou une chapelle pour la célébration de la liturgie traditionnelle ?

Dans cette affaire, Monseigneur ne se comporte pas différemment de beaucoup de ses confrères qui semblent avoir oublié le devoir de charité, ou qui pratiquent une charité à géométrie variable voire inversée : pour eux, le prochain, c'est d'abord l'hérétique, le migrant musulman, le divorcé remarié ou l'homosexuel, mais surtout pas le catholique tradi. En cela, ils contredisent formellement saint Paul : " (...) Pendant que nous en avons l'occasion, faisons le bien envers tous, et surtout envers les frères dans la foi " (Ga 6,10). Mais ont-ils encore la (même) foi ?

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