Bonjour jejomau,
Sous l'angle au moyen duquel vous vous exprimez, il est possible que beaucoup de prêtres diocésains soient modernistes, ou néo-modernistes, sans en avoir bien conscience, d'autant plus si leur modernisme se manifeste moins parce qu'ils prennent bien soin de dire que parce qu'ils prennent grand soin de taire, notamment sur
- les onze premiers chapitres de la Genèse,
- le péché originel, ses origines, ses composantes, ses conséquences,
- le jugement dernier et les fins dernières,
- la Trinité, l'Incarnation, la Rédemption,
- Jésus-Christ, en tant que Fils unique du seul vrai Dieu, ou en tant que seul Médiateur, Rédempteur, Seigneur et Sauveur,
- la Foi, l'Espérance, la Charité,
- la différence de nature entre la profession de la foi catholique et telle profession de foi chrétienne non catholique,
- la différence de nature entre l'Eglise catholique et tel ensemble de communautés chrétiennes non catholiques,
- la différence de nature entre la religion chrétienne et telle religion non chrétienne,
- la différence de nature entre les vertus chrétiennes, en tant que vertus surnaturelles et théologales, et les valeurs morales et spirituelles que l'on trouve chez des croyants non chrétiens,
- la différence de nature entre l'Esprit de Dieu et l'esprit du monde, ou entre l'Esprit de Dieu et la mentalité dominante.
Sous le même angle, et bien que j'ignore pas que, au moins depuis le début du XXI° siècle, certaines réalités commencent à évoluer d'une manière "recatholicisante", ici ou là, sur le terrain, on est en droit de se demander si, en 2025, le Credo de Nicée Constantinople sera encore connu, compris, reçu, transmis, en plénitude, dans l'Eglise catholique, dix-sept siècles après l'année 325...
Bonne journée.
Scrutator.