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L'espèce des "prêtres" sédévacantistes qui font de l'autocritique doit relever d'une espèce rare...

Dans l'église traditionnelle dans laquelle j'étais ce dimanche, l'épitre aux galates m'a empêché de me fâcher très fort contre le couple et les enfants derrière nous. Les parents reniflèrent, se mouchèrent et raclèrent leur gorge pendant 1 h 50. Quand ils étaient parfois à genoux, et nous assis, leur haleine se trouvait à moins de vingt cm de nos cous, ce qui nous obligea à nous asseoir sur le bout des fesses... Pas un instant il n'est venu à leur esprit qu'ils pouvaient nous gêner. La dame n'avait qu'à se relever ou à se décaler, mais non !

Je précise qu'à peine 10 % des fidèles portaient un masque. Les deux septuagénaires devant nous n'en avaient pas plus que les parents derrière nous. Ces gens se croient plus malins que les autres et j'imagine immunisés par le latin. Je fus navré de voir de chers amis sans masque.

Il est aussi agaçant d'entendre bavarder le parent derrière nous avec ses enfants pendant toute la messe, non sans prononcer souvent les paroles du prêtre. Evidemment nous entendions tout de leurs échanges. Le tout agrémenté de déplacement dans le bas-côté et vers les toilettes, qui est un lieu dans lequel mes enfants n'ont jamais eu l'idée de se rendre. Il y a un mot pour désigner ce bruit chronique et ces manques d'égards.

Si on se rend à la messe de manière égoïste sans égard pour le voisinage (et accessoirement le prêtre) et sous le prétexte du devoir dominical, mieux vaut rester chez soi. C'était bien plus bruyant que la messe NOM paroissiale. On ne compte pas ceux qui naviguent dans l'église juste avant la cloche. Difficile de se recueillir entre ce bruit et ceux qui récitent à voix haute le chapelet.

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