Et en soutane.

Belle figure à n'en pas douter.

Pour rebondir sur un sujet qui est passé cet été, voilà ce que ce prêtre disait en 1996 : "Dès ma jeunesse, j’ai donc appris à ne pas partir en vacances."

article de presse

Ce genre de vie devrait faire réfléchir un adolescent ou un homme, plutôt que d'entendre une vieille théologienne nous dire de tout son dentier que les prêtres doivent se marier pour être heureux.
J'avais signalé aussi la video de KTO, très touchante, sur un curé de campagne du Livradois, l'abbé Joseph Allard.

Je suis bien plus proche et admiratif de ces derniers curés de campagne, qui ont vécu dans les murs d'un presbytère avec un chat et leur jardin, qui ont connu l'eau froide et certains cours indigents du Grand Séminaire d'avant le concile, plutôt que de prêtres de ville avec ordinateur, smartphone, agenda surchargé et tenue moulante pour leur jogging. Des curés de ville ont pu passer par un presbytère de campagne et ne jamais l'oublier, je sais que cela existe...

Je me souviens d'un vieux prêtre, Mgr Robert Desvoyes, qui avait eu un sérieux accident de voiture. Il dirigeait la remarquable revue Esprit & Vie presque seul (personne n'écrira jamais la vie de cette revue, quondam Ami du clergé...). Un sien ami lui avait apporté un énorme livre d'histoire sur son lit d'hôpital pour qu'il passe son temps. Et le saint prêtre, privé temporairement de sa soutane, avait levé les yeux au ciel en disant qu'il se contenterait de son bréviaire (en latin) et de son chapelet. Et l'ami put remporter son livre. Il vivait en ville, mais il était fils de paysans modestes, portait une soutane élimée et n'avait jamais perdu la simplicité de son train de vie malgré les correspondants éminents et les titres dont il aurait pu se prévaloir. Il n'a jamais perdu son temps à la curie du diocèse (qui ne lisait pas la revue !) ni à aucune autre vaine réunion. Dans les années 80-90, ce saint prêtre était taxé par des laïcs et des prêtres très en vue à l'évêché (de Langres, chacun aura reconnu...) de "vieux con" et d'Action Française. Je l'ai entendu. Tel curé lui avait interdit de prêcher dans son propre village natal alors qu'il venait dire une messe familiale ("de toutes les façons on ne comprend jamais rien à ce qu'il dit"). J'ai protesté aussitôt en lui coupant sévèrement la parole alors que la messe de ce curé n'était pas terminée, puisqu'il faisait les annonces.

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