qui entrevoit une baisse de la pratique catholique en Europe à la suite de la pandémie et trouve qu’« il s’agit d’une grande opportunité pour l’Église »… (Ah ! Cet optimisme béat d’une hiérarchie – à quelques exceptions près – qui refuse toujours de se remettre en cause depuis le Concile et avec lui).

Mais une opportunité de quoi, au fait ? L’article ne le dit pas . Peut-être celle de voir s’éloigner d’elle ces "catholiques culturels", « ceux qui se rendaient à la messe par tradition [le mot est lâché !] et par « habitude », sans doute les derniers fidèles. Le cardinal doit sans doute leur préférer les pratiquants occasionnels aux convictions "pachamamesques"….

Et, en bon technocrate – il est président d’un "machin" européiste - marxiste à la sauce soixante-huitarde qu’il est, il a sa solution pour résoudre la crise  : « Nous devons agir et mettre en place de nouvelles structures missionnaires ». Mais, c’est bien sûr, tout le mal de l’Église (et des sociétés) vient de ces fameuses "structures" (forcément "sclérosées").

L’actualité y poussant, on se croirait revenu au temps des sermons progressistes et anticolonialistes d’immédiat après-concile  : « Si nous sommes riches en Europe, ajoute le cardinal, c’est parce que nous avons profité de la richesse de l’Afrique », nous, les vilains Européens, blancs et chrétiens... Ben voyons… Toujours cette repentance imbécile autant qu’injuste d’une hiérarchie égocentrée, qui fait battre sa coulpe sur la poitrine des autres ...
 
Et pour finir, cette définition cardinalice (mais non cardinale) du christianisme qui réduit l’Église à une ONG : « Vouloir partager sa richesse avec les plus pauvres, respecter les droits humains : tels sont les éléments distinctifs du christianisme »…

Personnellement, j’en aurais citer bien d’autres avant, mais sans doute suis-je un "catholique culturel" qui a l’"habitude" d’aller à la messe (de "tradition") tous les dimanches, conditionné sous Pie XII par des "structures missionnaires" trop "eurocentristes" !... Pauvre Église !

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