Dans de nombreuses diocèses du monde, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis, la réouverture des églises a été accompagnée d'instructions fermes et toutes officielles concernant la distribution du Trés Saint Sacrement, qui devrait alors, selon ces évêques, se faire uniquement sur la main des fidèles. Ceci est en opposition directe avec l'instruction Redemptionis Sacramentum (2004), comme confirmée aussi par prot. 655/09/L de la Congrgation pour la Culte Divin et la Discipline des Sacrements (voir copie en bas). Il paraît qu'en France il y a eu des incidences pareilles mais beaucoup moins officialisées d'interdit de communion sur la langue.

Ma question est la suivante: y-a-t-il eu des échanges entre fidèles et cette Congregation sur la continuité (ou non) de sa position sur cette matière, en contexte de la situation présente? Étant donné que des milliers de fidèles (y compris ceux qui assistent à la Messe traditionnelle) sont privées de communion depuis plusieurs mois, il semble inconcevable que non... mais je cherche en vain une réponse ferme au sujet. Certes il est concevable que la Congregation préfere règler ces situations en discrétion, au cas par cas, mais quand même, il s'agit ici d'une principe qui n'est ni "locale" ni de moindre importance. Au moins on pourra confirmer qu'en absence d'interdit ferme et explicite de la part des autorités civile, les évêques ne peuvent pas agir contre la règle universelle.

Bénigne

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