Les questions "baroques" posées par l'homéopathe s'expliquent par le fait que le praticien adopte une perspective holistique du corps humain. Certains détails apparemment insignifiants peuvent la conséquence d'une cause qui a priori n'aurait rien à voir. Le caractère, les habitudes alimentaires ou le rythme de vie peuvent avoir des influences sur des fonctions du corps et/ou être des révélateurs d'autre chose.
La médecine actuelle quant à elle se spécialise dans telle ou telle fonction du corps sans s'occuper du reste. Ce qui fait qu'elle se contente souvent de traiter les symptômes et non les causes. Face à une éruption cutanée, me dermatologue ira vous prescrire une crème à base de corticoïde là où un médecin holiste (pas forcément un homéopathe) fera le lien avec de mauvaises habitudes alimentaires par exemple, un défaut de flore intestinale, etc.
Quant au rôle de l'évêque, il tient à ce que l'homéopathie n'a pas forcément une dimension uniquement médicale. C'est efficace mais la science n'a jamais pu le constater ni l'expliquer. S'agit-il d'une action diabolique ? N'oublions pas que Samuel Hahnemann, l'inventeur de l'homéopathie, était kabbaliste et pratiquait le spiritisme...

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